Après une première incursion dans le monde (pourri il faut l’admettre) de Frank Castle, via le film « The Punisher » avec Thomas Jane dans le rôle du Justicier meurtri, Punisher Warzone n’est sorti qu’en Direct-To-Vidéo en France. Chose regrettable, car le résultat est bien supérieur à celui du film sorti en 2004.
Du Coté Artistique : 7/10
Punisher Warzone éllipse la génèse du Punisher (excellent Ray Stevenson), pour se consacrer à sa lutte contre les mafieux de New York. Après avoir par erreur tué un flic infiltré dans le gang de Billy Beauty, ce dernier ressort défiguré et veut se venger du Punisher et, tant qu’à faire, tuer la veuve et la fille de la taupe.
Lexi Alexander, la réalisatrice, nous livre ici un Punisher beaucoup plus sombre et violent que dans les précédentes adaptations. Le Comics de Marvel est ainsi mieux retranscrit malgré quelques petites faiblesses de scénario. On aurait souhaité des seconds rôles un peu plus étoffés ainsi que des méchants cabotinant un peu moins. Néanmoins, Ray Stevenson campe un Frank Castle torturé parfaitement bien. Son maniement des armes est vraiment digne d’un Punisher.
La réalisation nerveuse et la bande son percutante plaira aux fans du Comics, et efface totalement la déception du précédent Punisher. Une suite est normalement en pré-production. A suivre.
Coté Technique : 8/10
IMAGE : Pour un film Direct-To-Vidéo, c’est excellent. L’image dévoile un piqué excellent, et un haut contraste et une saturation jouissive. La présence des visages y est remarquable. Du tout bon !
SON : L’ingénieur du son s’est vraiment éclaté, et on en prend plein les oreilles. A défaut d’avoir un « Score » inoubliable et un peu en retrait, les bruitages sont, quant à eux, ébouriffants ! La piste anglaise et française sont en Dolby Digital 5.1 True HD.
MENU : Un menu tout à fait dans le ton, façon GrindHouse.
BONUS : Commentaires de la réalisatrice, bandes annonces, et petites featurettes sur les armes et l’entrainement à leur maniement ainsi qu’un « making of-promo »… Peut mieux faire…
- Image crue, piquée et saturée.
- Bande son détonnante.
- Un menu inspiré.
Bonus un peu léger