Dinotopia

Publié le 25 juillet 2011 par Olivier Walmacq

genre: fantastique
année: 2002
durée: 1h30

l'histoire: Karl, David et leur père voyagent en avion mais sont victimes d'une tempête. Malgré leurs efforts, les deux frères ne peuvent pas libérer leur père de l'épave engloutie. Ils atterrissent alors sur une terre inconnue et découvrent une civilisation créée par des humains et des dinosaures intelligents.
la critique d'Alice In Oliver:

Première partie:

Attention, ce billet va se diviser en deux parties. La raison ? Dinotopia est un téléfilm fantastique, réalisé par Marco Brambilla en 2002, et donc, divisé en deux parties. Il ne faut pas l'oublier: le film Jurassic Park a largement marqué les esprits. Après le film de Spielberg, de nombreux longs-métrages s'essaieront au genre dinosaures, avec plus ou moins de talent. Dans son genre, Dinotopia est un cas.
Mais pas forcément un cas très intéressant...
Loin de là !
Clairement, il s'agit d'un très gros navet, particulièrement longuet. Le pari est assez audacieux puisqu'il s'agit de nous faire découvrir une île oubliée du monde, donc Dinotopia. Deux jeunes hommes qui ont perdu leur père, Karl et David, arrivent sur cette terre et découvrent un monde très différent de la société ultra-moderne.
En effet, une fois arrivés sur place, ils se retrouvent face à des humains qui ont continué de vivre à l'ère du Moyen-Âge.
Mais cette nouvelle civilisation est ouverte à la culture et à la philosophie.
Les dinosaures sont alors utilisés pour transporter de la nourriture et les animaux préhistoriques sont adoptés depuis des lustres par la population.
Mieux encore, certains dinosaures sont intelligents et parlent ! Ce qui donne lieu à quelques séquences franchement ridicules !
La présentation de ce monde pour le moins fantastique et original s'étale sur plus d'une heure de bobine.
Inutile de préciser que cette première partie souffre de nombreuses longueurs. Au niveau des acteurs, pas grand chose à retenir tant ces derniers sont quelconques.
En même temps, les personnages principaux (à savoir Karl et David) sont peu attachants et intéressants.
Dinotopia s'attarde alors sur ces deux frères aux caractères opposés. Pendant que l'un veut s'ouvrir au monde de Dinotopia et tombe amoureux d'une belle jeune femme, l'autre veut partir et retourner chez lui.
Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout...

Deuxième Partie:

l'histoire: Zippo a découvert la traîtrise de Cyrus Crabb. Le pauvre dinosaure a été enfermé dans un sac et jeté dans un canal. Pendant ce temps, Karl et David tentent de devenir des citoyens de Dinotopia.

Suite des aventures peu passionnantes (pour être gentil...) de Karl et David. Enfin... Suite... Ce n'est pas tout à fait exact puisque ce billet constitue la deuxième partie de Dinotopia.
Encore une fois, la vision de ce second volet fut une véritable épreuve ! En vérité, Dinotopia 2 est à l'image de son prédécesseur.
C'est toujours aussi ennuyeux et il ne se passe pas grand chose...

Karl continue d'explorer le monde de Dinotopia. Il veut devenir un citoyen modèle et apprendre l'histoire et les règles de ce nouveau monde.
Quant à David, il hésite toujours entre partir de cette île fantastique et rejoindre son frère. Finalement, il choisit de quitter les lieux afin de retourner dans son époque moderne. Mais un événement inattendu va se produire.
Un dinosaure se noie et David vole à sa rescousse. L'amitié de la créature finit par le toucher.

En vérité, cette seconde partie ne propose guère de rebondissements. Pourquoi le réalisateur a-t-il voulu signer un téléfilm de plus de trois heures ?
Telle est la question qui vient à l'esprit devant ce naveton insipide. Encore une fois, on s'ennuie ferme et il faudra prendre son mal en patience avant de voir apparaître le mot "fin". Quant aux acteurs, ils sont toujours aussi quelconques mais sont desservis par une aventure mollassonne et une réalisation totalement creuse et absente.
Bref, un téléfilm fantastique à éviter d'urgence.
La seconde partie est toute aussi médiocre que la première. Un véritable exploit en quelque sorte...

Note: 03/20 (pour les deux parties)
Note naveteuse: 16/20