"Dis moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es", "qui se ressemble s'assemble" ...: ces proverbes dits de la sagesse populaire française ont structuré les mentalités françaises et vont peser très lourd dans la dernière ligne droite de 2012 traduisant alors tout l'impact réel de l'affaire DSK.
L'affaire DSK est loin d'avoir produit toutes ses conséquences politiques.
Le PS et plus particulièrement Martine Aubry sont en effet engagés dans une redoutable tenaille dont ils repoussent encore les effets : à quand l'explication franche et totale sur le "personnage DSK" ?
Les tenants du complot se font discrets. Le calendrier cadre mal avec un complot. C'est trop tôt.
La secousse a déjà été terrible. Il est difficile d'imaginer ce qu'elle aurait été une fois DSK désigné comme candidat officiel du PS. Il fallait alors trouver officiellement un "candidat de rechange".
Mais sur le fond, le PS tarde ou refuse de voir le "mal" qui a contaminé l'opinion. Comment était-il possible d'appeler à voter pour une personnalité aussi "délicate" sur des sujets symboliques (rapports aux femmes et argent) ?
Pourquoi le PS refuse-t-il actuellement l'explication franche, sincère, globale sur ce point ?
Jusqu'où la vie privée peut-elle à ce niveau contenir des explications nécessaires ?
C'est toute la confiance susceptible d'être accordée au PS et à son candidat qui est liée à ce dossier qui laisse pour l'instant une amertume certaine à l'opinion. Mais de l'amertume à la colère, il n'y a qu'un pas et ce pas pourrait être franchi en plein coeur de la présidentielle 2012.
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