Breaking Bad // Saison 4. Episode 2. Thirty-Eight Snub.
Après le magnifique season premiere, la série reprend ses droits sur la suite de son histoire. On a donc droit au traditionnel épisode qui se concentre un peu plus sur Jesse que sur Walter.
J'aurais aimé que ce soit fait avec plus d'exotisme, et surtout d'espièglerie. Je ressors donc un peu déçu de l'histoire. On va plonger Jesse dans le désespoir, il veut juste faire la fête et
oublier (ce qu'il va faire en non-stop pendant trois long jours avec ses amis et des amis de ses amis). L'idée était jolie niveau réalisation, mais un peu décevante sur le papier. J'ai eu
l'impression de ne faire avoir avec l'histoire. Il ne se passe pas grand chose. Alors certes, c'est un épisode lent, et on a besoin de calmer la pression surtout après l'épisode tonitruant de la
semante dernière, mais j'aurais aimé que l'on garde ce même acharnement plus longtemps.
Le problème de Jesse c'est qu'il a tué un homme dans le final de la saison 3. Il n'est plus le même homme. Bon, on avait déjà eu droit à ça dans la première saison, maladroitement. Mais quand
même. Il a l'impression d'être seul, et justement quand Badger et Skinny Pete ne veulent pas rester avec lui et éviter de le laisser seul dans sa grande maison, c'est la dernière chose dont il a
besoin ces derniers temps. Jesse ne fait donc pas de vague, il déprime et ne fait pas grand chose. Il faut donc aller chercher l'intérêt ailleurs et c'est avec Walter qui cherche à descendre Gus
une bonne fois pour toute. L'épisode démarre avec Walter qui achète une arme à un receleur joué par Jim Beaver (Supernatural, Deadwood).
Ce n'est pas pour se défendre qu'il va acheter cette arme et on le sait bien, c'est pour tuer Gus. Il veut mettre un terme à toute la mascarade autour de lui et de ce mystérieux personnage (bon,
je sens qu'il va réussir à l'avoir, ça me semble logique, Walter est la héros et la saison 4 ne sera pas la dernière dans la tête du créateur, donc bon). Toutes les scènes avec Walter était
impétueuses et bonnes. J'ai trouvé que le ton était juste, surtout très pesant et bien agencé. Il y avait une certaines tension, surtout quand il va se garer devant chez Gus, prêt à le tuer, en
revêtant son chapeau de Heisenberg, ce personnage créé malgré lui plus tôt dans la série. Il veut l'aide de Mike, qu'il n'aura pas, Mike est loyal et surtout, doit avoir peur depuis que Victor a
été tué sous ses yeux.
Enfin, les progrès de Hank sont de plus en plus fort. Je vois mal sa femme tenir encore longtemps. Rien que l'obsession nouvelle de Hank pour les minéraux commence semble t-il à la saoulée. Marie est donc en second plan, comme si il l'ignorait. Au final, ce nouvel épisode manquait de rythme mais c'est pas le reproche que je pourrais lui faire, c'est surtout de s'intéressé à Jesse sans en faire quelque chose de passionnant. Toute la fête ne sert pas à grand chose, je dirais même à rien. Cela rend le spectacle moins accrocheur et l'oeil semble se dévier de se qu'il regarde.
Note : 6/10. En bref, après le retentissant première de la semaine dernière, ce second épisode relâche un peu trop vite la pression.