True Blood // Saison 4. Episode 5. I Hate You, I Love You.
Chaque épisode de cette série sanguinaire me donne de plus en plus de volonté d'en voir plus. C'est dingue, mais je suis accroc. C'est le cas de le dire. Bref, ce nouvel épisode était bon, voire
très bon sur certains points. Tout commence à se rendre à Ground Zero pour le final petit à petit, et naturellement. On sent que la série se dirige vers la fin de la saison (déjà, il n'y a que 12
épisodes, on est presque à la moitié, il est temps je dirais). J'aime beaucoup la direction que prennent certaines intrigues, notamment celle de Jason qui, malgré son côté un peu bizarre et
fuck-up, me rend complètement idéaliste de l'histoire. Son rêve avec Jessica et Boyt était génial. Je crois que peu de séries arrivent à un niveau de maturité aussi élevé en jouant encore comme
des gamins avec les personnages et leur folie monstrueuse.
C'est la même chose avec le cliffangher. J'ai hâte de voir Bill courir chez Sookie pour aller trouver Eric (Pam est quand même pas super intelligente d'avoir dit où était Eric mais bon). Et
surtout, on aura forcément droit au face à face entre Bill et Sookie. Je la vois bien utiliser ses pouvoirs de fée contre son ancien amant vampire. Ca sera très chaud. J'aime déjà. Bref, Bill
tente toujours de comprendre quoi faire de cette sorcière qui a défiguré Pam et qui semble être une menace pour les vampires en eux même. Et justement, c'est ce que la série a très bien compris,
utiliser enfin à bon escient la sorcière : ce sera le cas dans un flashback qui nous permet d'en savoir un peu plus sur qui est celle qui prend possession du corps de l'autre à des moments.
Tara veut retrouver sa chérie, qui découvre son vrai nom. On en apprend un peu plus sur le passé trouble de Jesus, ce qui a le don de foudroyer de peur Lafayette (le coup du léchage de couteau
après avoir tué une chèvre, pas grand chose qui donne envie de manger après). Bref, au final, l'épisode prend de bonnes intrigues pour en faire quelque chose d'idéal. La série a toujours eu un
côté fringuant des trucs fuck-up. C'est encore le cas ici, au travers de plusieurs lignes de dialogues mais également de différentes scènes rêvassées. Une agréable plongée dans un Bon Temps qui
n'a pas encore fini de révélé ses secrets.
Note : 7/10. En bref, un épisode agréable, drôle, teinté de tensions et de moments comme seule True Blood sait en faire.