Y a 3 camps.
Celles et ceux qui s'affrontent
Les coopèrants
Les derniers prospèrent chacun de leur côté, à la Guetta.
Les Schleck, première catégorie, clairement, devraient se foutre sur la gueule.
Et ne s'y résolvent pas.
"Evans, assez énervé sur la ligne, a dévoilé ce qu’il a dit en substance aux Schleck pendant la course : «Merde, je ne comprends pas que vous me demandiez encore une fois de vous tracter ! Débrouillez-vous et choisissez enfin celui de vous qui va prendre le jaune. C’est à vous d’assumer maintenant. Vous savez pas choisir, c’est votre problème…» Le problème des Schleck, c’est qu’ils n’arrivent pas à trancher."
"Après toi", on les entend se murmurer, en course.
On imagine l'intensité d'un match de tennis entre les deux : "Mon service ne t'a pas trop gêné ?".
Les deux nigauds osent même s'en vanter "Nous sommes très fier, on a écrit l'histoire. Bien sûr on n'a pas gagné le Tour, mais on n'a pas de regrets. Deux frères sur le podium, c'est magnifique."
Quand Henri Pelissier gagne le Tour en 1923, c'est aidé du cadet Francis terminant sans honte 23ème après avoir joué la mule pour le frangin.
Ca tombe sous le sens, du moins comme du beurre frais sur une tartine.
« On ne peut pas gagner tous les deux le Tour la même année », ont-ils réalisé tardivement, nos bienheureux.
En v'là une belle paire de manches, préférant perdre ensemble plutôt que de gagner seul.
C'est comme Toby et Yvan.
"Ils sont inséparables et se laissent mourir s'ils ne sont plus ensemble. Ils sont donc à adopter ensemble."
Faut se mettre au Tandem, mes anges.