« Quand tu es née, je lui ai dit que je voulais bien te partager. Mais je lui ai rappelé que tu étais ma sœur. C'est moi qui t'ai aimé d'abord. »
Alice et Riley sont sœurs de sang et d'âmes. Paul est leur ami d'enfance. Une fois adulte, tout se complique. La plage et... chabadabada.
On peut lire Toi et moi à jamais mais on n'est pas obligé. Une phrase pas très jolie qui résume assez bien mon impression. L'histoire est plaisante, certes, mais le tout est cousu de fil blanc.
Ann Brashares cherche à faire pleurer les adolescentes avec ce roman qui n'est autre qu'une bluette remplie de bons sentiments. J'ai eu la sensation de lire un Lévy. Aussitôt lu, aussitôt oublié.
Je suis sévère... La faute à cette invasion de littérature harlequinesque pour adolescentes qui commence sérieusement à me fatiguer.
Gallimard, 390 pages, 2011
Extrait
« C'est parce qu'elle était si belle qu'il l'aimait. Et c'était aussi pour ça qu'il la détestait. Il appréciait qu'elle se mette du truc brillant sur les lèvres pour lui et il la méprisait pour la même raison. Il avait envie qu'elle rentre chez elle. Il avait envie de lui courir après pour la rattraper et la serrer dans ses bras.