Pour reprendre la thématique de la pochette, je ne navigue pas à vue à travers ces onze titres et il y a beaucoup de brouillard devant moi. Il ne faut donc pas s’attendre à beaucoup de références pour illustrer la musique de l’américain. Ce que je peux dire c’est qu’il y a du synthé, beaucoup de synthé, une tonne de synthé, une cargaison de synthé et de multiples sons qui vont avec (à la lecture de cette phrase, le lecteur cité plus haut se lèche les babines). Mais force est de constater qu’il y a de l’idée dans ces compositions qui marient deux approches musicales : la new wave et la cold wave, les claviers enjoués et la froideur de la voix de John Maus. J’aime bien le contraste entre les montées de synthé et cette cassure provoquée par le ton grave de sa voix, un peu à la manière du Bowie eighties. Après le disque de Twin Shadow c’est le deuxième album qui me fait apprécier le synthé.
J’ai tout de même décidé de vous épargner les cathédrales synthétiques que sont "Believer", "Keep Pushing on" ou "Streetlight" en choisissant l'extrait suivant.
Extrait : Hey Moon