Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1995
durée: 1h25
l'histoire: Dix ans après avoir terrorisé la ville d'Haddonfield, Michael Myers, protégé par une bande de sorciers, revient sur les lieux de ses méfaits. Jamie donne naissance au fils de Michael Myers, et demande l'aide du Docteur Loomis.
La critique d'Alice In Oliver:
Halloween est une saga franchement inégale. Evidemment, le succès du premier volet, Halloween: la Nuit des Masques, de John Carpenter, engendrera de nombreuses suites. La franchise se terminera sur Halloween 20 ans après, avant de connaître un certain renouveau sous la caméra de Rob Zombie, le cinéaste se lançant dans l'aventure du remake et même d'une suite.
Au final, que retenir de ces nombreux épisodes ? Réponse: pas grand chose...
Après un second épisode plutôt fidèle à l'esprit du premier, la saga sombrera peu à peu dans la médiocrité.
Preuve en est avec Halloween 3, un film d'horreur sans Michael Myers, la fête d'Halloween étant le seul point commun avec les autres chapitres de la saga. Conscients de la déroute de la franchise, les producteurs remettent en selle le célèbre croquemitaine avec Halloween 4 et Halloween 5, Michael Myers faisant alors figure d'un sinistre pantin.
Avec Halloween 6, Joe Chappelle veut donner quelques couleurs à une saga perdant peu à peu de son intérêt. Laurie Strode n'est plus là.
Pas de panique, sa fille est de retour. Pire encore, Michael Myers, le célèbre tueur d'Haddoonfield, est kidnappé par une secte de sorciers.
Ces derniers sont des satanistes et créent un culte autour de Myers, ce dernier ayant désormais une progéniture.
La mère, Jamie, s'échappe avec le moutard. La secte décide alors de libérer Michael Myers, de retour à Haddonfield pour un nouveau massacre.
Vous avez baillé durant mes petites explications ? Rassurez-vous, c'est normal ! Bienvenue dans Halloween 6 !
Certes, avec ce sixième chapitre, Joe Chappelle a le mérite de proposer autre chose. Seul souci, et il est de taille, le scénario est franchement grotesque.
Clairement, on atteint ici les précipices les plus profonds du caca. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard, Halloween 6 est considéré par les fans comme le plus mauvais épisode de la franchise.
Personnellement, je le mets à égalité avec Halloween Resurrection. C'est dire sa médiocrité. En vérité, pas grand chose à retenir d'Halloween 6, si ce n'est un slasher qui tourne en ridicule le mythe de Michael Myers.
Le film de Joe Chappelle fait appel à d'anciens personnages importants de la franchise. Par exemple, le Docteur Loomis (Donald Pleasence) effectue son retour. Mais l'acteur apparaît usé, malade et fatigué.
Ce sera sa dernière apparition au cinéma. Le film lui rend hommage dans sa toute dernière seconde. C'est aussi le seul moment à retenir d'Halloween 6, à savoir son générique de fin. Bien triste sortie pour cet acteur...
Note: pas envie de noter ça (ne serait-ce que par respect envers Donald Pleasence)