Genre: science fiction
Année: 1986
durée: 1h30
l'histoire: Alex White, directeur des laboratoires ARC, utilise le cerveau et le corps de Carl, un scientifique décédé dans un accident, pour construire un robot. Mais Carl, devenu une machine, parvient à s'échapper.
La critique d'Alice In Oliver:
Oh, le beau film qui pue ! J'ai nommé The Vindicator, connu aussi sous le nom de Frankenstein 2000, et réalisé par Jean-Claude Lord (non, ce n'est pas un réalisateur de films pornos !) en 1986.
Attention, il ne s'agit pas d'une copie avariée ou d'un ersatz du premier Robocop, The Vindicator ayant été tourné deux ans avant le film de Paul Verhoeven.
Seul point commun, les deux productions s'interessent au mythe de Frankenstein, à savoir l'homme derrière la machine.
Attention, SPOILERS ! Carl, un scientifique, est trahi par le directeur de son laboratoire. Brûlé lors d'un incendie, le corps et le cerveau de Carl sont transférés dans une machine impitoyable, The Vindicator.
Le but de ce projet ? Dépasser les limites de la science et créer un surhomme. Malheureusement, Carl, devenu un cyborg invincible, s'échappe.
Il prend alors conscience de son état et retrouve sa petite femme. Le film se transforme en bluette sentimentale peu passionnante.
Carl est toujours amoureux de son épouse. Mais évidemment, son nouveau corps l'empêche de pouvoir espérer le moindre avenir avec son ancienne femme.
Peu importe, Carl organise sa vengeance et décide de tuer le scientifique responsable de son état. Malheureusement, le chercheur diabolique a fabriqué d'autres Vindicators. Oui, je sais...
Le résumé de ce film est pour le moins ennuyeux. J'imagine que la lecture de ces quelques lignes doit être un véritable supplice.
Rassurez-vous, le film l'est tout autant !
Rien de drôle dans ce véritable navet ! Si ce n'est la présence surprenante de Pam Grier, une mercenaire engagée pour abattre le cyborg de service.
Quant au film lui-même, il s'agit d'une série B fauchée, qui pâtit de nombreux défauts, à savoir un film longuet, ennuyeux et mal interprété.
Ensuite, The Vindicator oublie totalement son sujet, à savoir le mythe de Frankenstein et la quête de l'âme humaine.
Des thématiques largement mieux exploitées dans le superbe Robocop.
Note: 0/20, voyons !
Note naveteuse: 17.5/20