genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2009
Durée: 1h30
l'histoire: Spécialiste dans la chirurgie séparatrice des frères/soeurs siamois, le Docteur Heiter décide de faire évoluer sa spécialité en suturant des êtres vivants entre eux. Il se tourne bientôt vers les êtres humains.
la critique d'Alice In Oliver:
Attention, grosse claque en pleine tronche que The Human Centipede, réalisé par Tom Six en 2009. Ce film définitivement inclassable aborde des thématiques riches et complexes. L'histoire se concentre sur un chirurgien complètement ch'tarbé, le Docteur Heiter, spécialisé dans la séparation des frères/soeurs siamois (je renvoie au synopsis...).
Mais le médecin a pour ambition démésurée de jouer à Dieu. Dans un premier temps, il mène quelques petites expériences sur des animaux.
Son but ? Créer une nouvelle race, jouer aux apprentis sorciers. Mais cela ne lui suffit pas. Son but ultime est d'atteindre la perfection. Il a alors l'idée de concevoir une chenille humaine.
Pour tenter de vous faire comprendre de quoi il en retourne, je vous renvoie à la photo ci-dessous.
Dans un premier temps, le Docteur Heiter doit trouver trois cobayes humains qui soient compatibles d'un point de vue génétique.
Il kidnappe plusieurs personnes et trouve alors deux femmes et un homme afin de concevoir sa chenille humaine. Ce nouveau monstre se compose d'un premier corps principal, les autres étant reliés par leur système digestif, le tout par un habile procédé de bistouri et de chirurgie.
Voilà pour les hostilités... Un vrai film de malades mais qui a le mérite de ne jamais sombrer dans le gore débile et peu ragoûtant. Au contraire !
Et c'est par ailleurs la grande force de The Human Centipede: son humour incroyablement noir et cynique.
Via ce procédé, Tom Six fait référence aux expériences scientifiques menées dans les camps de concentration, l'individu étant considéré comme un vulgaire bétail bon pour l'abattoir ou de nouvelles expériences sordides.
Un film choc qu'il conviendra de réserver à un public particulièrement averti.
Note: 15/20