Magazine Journal intime

Baby Coaching

Par Kasey

Ouistiti a bien grandi depuis que tu l'appelais comme cela. Même si la petite fille avec des couettes a gardé son impulsivité et son don pour faire des bétises et entraîner les autres que ce soit pour les bonnes et les mauvaises actions. Parfois, elle pense à toi... Elle se dit qu'est devenu Fred ( diminutif de Frederick ? ), elle essaye de se le représenter mais elle a oublié son visage. Elle se rappelle seulement les sentiments de gosse de trois ans qu'elle avait pour lui, le fait qu'il s'occupait bien d'elle, qu'il la soignait quand elle se blessait à force de faire n'importe quoi, et qu'il était le premier à la taquiner et à l'appeler Ouistiti. 

Je ne grimpe plus aux arbres : le Ouistiti a troqué ses allures de petite fille charmeuse contre celle de maman d'un petit Crapaud.

Allez savoir pourquoi on a affublé mon fils du surnom " Crapaud ". Les surnoms ca ne nous quitte jamais. Surtout ceux de l'enfance. Ils sont les plus touchants. Même si on ne comprend pas toujours pourquoi ni on les donne ni on les recoit.

Crapaud et Ouistiti s'en sortent plutôt bien ces derniers temps. La vie est presque devenue " facile " comme le calme avant la tempête... elle, elle est toujours là, en arrière plan, on se demande seulement quel visage elle va prendre. 

Alors on n'y pense pas. On vit notre petite vie en autharcie.

Baby Coaching 0-6 mois

de Sara Bigwood ( profession : Coach )

Ed De Boeck

Article en cours d'écriture ( et de lecture ) lol

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51Rkjenbr%2BL._SS500_.jpg

( source image : amazon.fr )

La collection " Bébé et Petite Enfance " a été concue pour les professionnels de santé, elle s'adresse donc aux puéricultrices, assistantes maternelles... 

Toutefois, à la lecture du livre, le livre a plus comme destinée les parents à savoir la maman.

Un prix raisonnable ( 18 euros ) pour un format agréable à lire ( A4 ) en noir et blanc sans photo ( un regret : des schémas, des illustrations auraient souvent été appréciées ). Des indices visuels cependant à l'aide d'encadré en marge, ou encore de " Points Coaching ". Une large webgraphie et bibliographie en font un livre richement documenté.

Le livre se décompose en 8 chapitres

Chapitre 1 : être mère : comment être prète à materner ?

Avis : je ne me suis pas retrouvée dans ce chapitre parlant de la grossesse, du baby blues, ou de l'idéalisation du bébé. je n'ai vécu réellement que les derniers mois de la grossesse et malgré cela, je n'ai pas vécu de baby blues. Je ne m'attendais à rien, j'étais préparé au pire... Et, je ne me souviens pas avoir exprimé beaucoup d'émotions, ni pleurs, ni rires, ni crise d'hystérie. Plutôt calme. Posée. ( enfin après la pose de la péridurale ! lol ). Donc, ce chapitre concerne plutôt les mamans qui se sont retrouvées dépasser par les évênements.

Ce qui est semble il chose courante.

A retenir toutefois : ne pas laisser pleurer bébé. à partir de 2 mois, on peut commencer à le laisser pleurer seul par " tranche de 10 minutes ".

Chapitre 2 : être papa : de materner la mère à paterner

Avis : beaucoup de nouveaux pères se retrouveront dedans... les anciens se retrouveront dans les critiques sous entendues. Quant aux femmes seules avec enfants, vous devrez imaginez ce qu'aurait pu être votre vie dans d'autres circonstances. 

A retenir toutefois : le congé parental est bien trop faible par rapport aux pays nordique ( 1 an ) et le côté sexe après accouchement est abordé avec suffisamment de finesse pour ne vexer personne, et ne pas s'aborder l'égo de chacun au sein du couple. 

Chapitre 3 : Etre bébé : comprendre ses besoins et sa réalité

Avis ; une mine de conseils si entourage et personnels de santé ne vous l'ont déjà dit. L'importance de l'emmaillotage, du bercement, de la succion, et du portage ( quoiqu'en vogue actuellement, je dois dire qu'on a moins mal au dos quand on le réussit - une fois sur trois - qu'avec un porte bébé kangourou classique ).

A retenir toutefois : demander l'autorisation à Bébé s'il veut aller dans les bras de quelqu'un. Et si possible éviter le premier mois de le céder aux bras de quelqu'un autre que ses parents. ( Mon Crapaud n'a pas eu ce conseil là. )

Les différentes manières de porter l'enfant expliquées dedans sont très intéressantes. Et de mon côté, je tacherai d'y songer si je dois manipuler des enfants en stage.

Chapitre 4 : Etre mère ( père ) avec bébé : communiquer

Avis : l'importance de parler et expliquer à l'enfant ce qu'on lui fait est clairement mis en gras dans l'ouvrage à force d'être répéter. Personnellement, c'est quelque chose que j'ai eu énormément de mal à faire, au quotidien avec mon Crapaud. 

Et j'avais déjà du mal à communiquer avec les patients bébés en stage ou les patients adultes en réanimation. Quand il n'y a pas d'échanges " parler " il est très dur de se dire " je demande l'autorisation au patient " ( alors qu'il ne pourra vous dire son refus ), ou de se dire " je vais lui expliquer par A plus B ce que je fais " ( on a la sensation d'être folle ). 

Avec Crapaud, on le fait seulement depuis quelques semaines... et encore, je dirai que c'est aussi une facon pour moi de me " rassurer " quand le silence est trop pesant ou quand les pleurs sont trop persistants. Mais de là, à rejoindre la pensée de l'auteur selon laquelle un bébé de cet âge nous comprend déjà... 

C'est comme le courant philosophique selon lequel le bébé comprend déjà tout in utéro et cela conditionne l'adulte qu'il sera...

J'aime pas ce genre de théories douteuses qui engendre dépression, culpabilité, ressentiment, et qui permet de justifier un comportement adulte en l'excusant de tous ses actes délétères pour autrui et lui même.

Trop facile.

Pour la partie sur les pleurs, l'auteur dit " les 3 premiers mois, le nourrisson ne communique pas vraiment avec ses pleurs au sens qu'il n'a pas le contrôle de ce qu'il émet et qu'il n'y a pas de nuances ".

Alors mon Crapaud, il n'a pas un mois, mais trois faut croire. Car je peux vous assurer que s'il a faim : il hurle et le son est régulier " waenwaen... ". S'il a mal ou s'il se réveille brusquement : il monte dans les aigus. Et s'il a seulement envie d'un calin ou de dormir : il shouine, un son intermittent plutôt doux, grave. A un mois, j'arrive à différencier chacun de ses pleurs avec une marge de 5% d'erreurs. Donc, je ne dirai pas comme l'auteur qu'un nourrisson n'est pas capable de nuancer ses pleurs selon ses attentes.  

Chapitre 5 : Etre mère nourricière : un rôle sans conditions

Chapitre 6 : Etre un bébé qui apprend : s'activer et grandir

Chapitre 7 : Etre un bébé reposé : comment bien dormir

Chapitre 8 : Etre parent c'est aimer inconditionnellement

Conclusion générale :


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