Cadel Evans a réalisé le contre-la-montre parfait et prend le Maillot Jaune, la veille de l'arrivée
Le coureur australien de la BMC avait fait du Tour de France 2011 son objectif, après les places d’honneur (4e en 2006 et 2e en 2007 et 2008) et il savoure désormais son rêve, revetir le Maillot Jaune et sûrement remporter le Tour de France 2011.
Dans un contre-la-montre taillé pour lui, Cadel Evans a remonté le temps pour prendre la Maillot Jaune des épaules d’Andy Schleck. Les luxembourgeois n’aura porté le maillot de leader qu’une seule journée et terminera une nouvelle fois 2e du Tour. Seule satisfaction pour lui, il a tenu à distance le tenant du titre, Alberto Contador.
Cadel Evans termine 2e de la 20e étape à Grenoble. Il avale les 42km en 55″40 minutes, seulement 7 secondes derrière le vainqueur du jour, l’allemand Tony Martin et laisse Andy Schleck à 2″38 minutes. On notera qu’Alberto Contador a prouvé qu’il était encore en vie en terminant juste derrière Cadel Evans.
Enfin, Thomas Voeckler a tout donné pour finir à une très belle 13e place et s’assurer la 4e place au général. Bravo Thomas.
Andy Schleck est un excellent coureur, très fort en montagne mais il lui manque 2 caractéristiques importantes pour s’imposer : de meilleurs performances dans les contre-la-montre et une plus grande prise de risque dans les descente. Il sait sur quoi il doit travailler pour s’imposer l’année prochaine !
Un coureur exemplaire et atypique
Thomas Voeckler ne s’y est pas trompé lors qu’il évoquait Cadel Evans comme prétendant le plus sérieux à la 1ère place. On est alors en pleine montagne et Voeckler n’hésite pas à dire que Cadel Evans est le coureur qui l’impressionne le plus dans ce Tour 2011. L’australien n’a pas fait mentir l’ex-Maillot Jaune.
L’australien est arrivé dans le cyclisme professionnel par le VTT. Il y remporte la Coupe du Monde de Cross Country en 1998 et 1999, avant de basculer définitivement sur le vélo de route.
Sauf accident, il devrait remporter l’édition 2011 du Tour de France, avec sa traditionnelle arrivée sur les Champs-Elysées. A 34 ans, il remporterait la plus prestigieuse course de sa carrière.