genre: horreur, slasher (interdit aux - 12 ans)
année: 2011
durée: 1h45
l'histoire: L'histoire d'un serial-killer qui ressurgit 15 ans après après sa prétendue mort pour tuer les sept enfants nés cette nuit-là.
la critique d'Alice In Oliver:
Dans le numéro de Mad Movies du mois d'avril 2011, Wes Craven accordait une interview au magazine pour la sortie de Scream 4, un nouveau opus plutôt étonnant et fidèle à l'esprit de la saga.
Lors de cette interview, Wes Craven revenait également sur My Soul To Take, un slasher passé inaperçu aux Etats-Unis, et sur lequel le réalisateur et sa femme s'étaient beaucoup investis.
En vérité, au niveau de l'état d'esprit et de la mise en scène, My Soul To Take partage quelques points communs avec Scream 4.
Encore une fois, Wes Craven décrit un genre (donc, le slasher) qu'il tente à nouveau de parodier, tout en jouant la carte de l'horreur.
Seul problème, c'est que My Soul To Take ne parvient jamais à convaincre, la faute à un scénario bancal et à des personnages creux et peu passionnants.
Dans My Soul To Take, il règne également une ambiance typique des slashers des années 90. Encore une fois, le film met à l'épreuve un tueur en série que tout le monde croyait mort depuis des années.
Pourtant, 15 ans après, le serial killer refait surface et s'en prend aux enfants nés la nuit de sa mort. Ca vous rappelle quelque chose ?
Clairement, Wes Craven fait référence au premier Freddy (Les Griffes de la Nuit), la seule différence se situant dans le psychopathe de service, ce dernier étant tout à fait réel et n'intervenant pas dans les rêves.
En dehors de ces différents éléments, pas grand chose à retenir de My Soul To Take, si ce n'est un slasher bancal, réalisé par un cinéaste visiblement usé et en panne d'inspiration. En un sens, le cas de Wes Craven n'est pas sans rappeler celui de George A. Romero, à nouveau décevant sur son dernier jet, Survival of the Dead. Certes, Wes Craven se rattrapera avec Scream 4 et rassurera les fans.
Mais malgré de bonnes intentions, My Soul To Take n'arrive jamais à passionner, la faute à une intrigue quelconque et à un slasher terriblement paresseux.
En résumé, on appelle cela un navet.
Note: 05/20
Note naveteuse: 14/20