J’aime le vaudeville. C’est romantique, c’est léger, c’est drôle et ça se termine bien. En première lecture, parce que celui-ci est d’Oscar Wilde. Autant dire que la seconde est nettement acide. Judith Dench est tout simplement parfaite en aristocrate implacable, elle représente à elle seule tout ce qui fait Wilde : l’ironie le cynisme et le décalage. A côté d’elle, Rupert Everett et Colin Firth sont impeccables, quoi que pas assez cinglants pour une pièce d’Oscar Wilde mais on leur pardonne parce qu’ils sont tout de même beaux remarquables. Jack Worthing et Algernon Moncrieff sont deux gentlemen qui, pour jouir de la vie sans se préoccuper du reste s’inventent un personnage. Constant, le frère dépravé qu’il faut aller chercher à Londres permet à l’un de s’amuser loin de l’ennui de la campagne ; un ami souffrant permet à l’autre de s’évader des obligations mondaines. S’en suit une série de quiproquos autour du prénom Constant. Tant que j’y suis si vous aimez le caustique, je vous invite à lire dans le texte The importance of being Earnest.
extraits enlevés