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Artemis Fowl, Tome 1 de Eoin COLFER
Publié le 23 juillet 2011 par MelisendeArtemis Fowl, Tome 1
de Eoin COLFER
(Baby Challenge Fantasy - 10/20,
Baby Challenge Jeunesse - 7/20)
Gallimard Jeunesse,
2001, p. 328
Première Publication : 2001
Pour l'acheter : Artemis Fowl Eoin Colfer est un écrivain irlandais né le 14mai1965à Wexford, en Irlande.
Une frise, constituée de divers petits symboles, court sur le bas des pages de la version originale française (édition Gallimard Jeunesse). Il s'agit d'une inscription en gnomique, langage utilisé par les membres du monde magique vivant dans les entrailles de la Terre. Le décodage de l'alphabet gnomique est donné dans l'ouvrage Le Dossier Artemis Fowl, ainsi que sur le site officiel de la série Artemis Fowl. Ainsi, en remplaçant un symbole par une lettre de l'alphabet latin, on trouve le message suivant : « Artemis Fowl, un génie, un bandit d'exception, un millionnaire et il n'a que douze ans ». On retrouve aussi ce message sur la première de couverture de l'ouvrage.
Wikipedia.
Mon Résumé : '
Agé de 12 ans, Artemis est un génie. Un père absent, une mère qui semble mentalement dérangée, le garçon profite de la situation pour faire l’école buissonnière et s’adonner au « crime ». Accompagné de son fidèle garde du corps - et unique ami - Butler, il met au point un plan infaillible pour voler la fortune des fées, créatures légendaires qu’il sait exister.
Malheureusement pour lui, il kidnappe Holly, une membre tenace des FARfadets (Forces Armées de Régulation du Peuple des fées) qui n’est pas du tout décidée à lui faciliter la tache…
Mon Avis : '
Artemis Fowl est le nom d’un héros dont j’ai beaucoup entendu parler jusque là et qui m’intriguait. Lorsque j’ai trouvé ce premier tome pour une poignée d’euros, je n’ai même pas pris connaissance du résumé (erreur !), me fiant aux bons échos de la blogosphère littéraire. Même si je savais qu’il s’agissait d’un ouvrage pour la jeunesse, je ne me suis pas méfiée plus que ça, habituée aux jeunes héros.
Malheureusement pour moi, la sauce n’a pas (du tout) pris et je ne lirai définitivement pas la suite. Dorénavant, au lieu de foncer tête baissée lorsque je trouverai un ouvrage d’occasion qui semble avoir du succès, je vérifierai au moins le résumé et je feuillèterai un peu !
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Une aventure liée au monde des fées qui se passe principalement en Irlande, autant dire que cette histoire avait de bons arguments pour me plaire… Et, si ma note (dans Bibliomania ou sur d’autres sites du genre) n'est pas si mauvaise (6/10), c’est entièrement grâce à cet univers mis en place par Eoin Colfer.
En effet, l’auteur développe une « mythologie » féérique intéressante où les nains creusent des tunnels en mangeant la terre et où des équipes complètes de fées sont chargées de réparer et effacer la mémoire des humains qui pourraient avoir eu vent de l’existence de leur monde. J’ai aimé le fait que dans cette saga, Eoin Colfer lie le monde des fées à une technologie de pointe, supérieure à celles des humains. Dans le folklore habituel (ou du moins dans ce que j’ai l’habitude de lire), les fées sont proches de la nature et à rapprocher d’un univers assez « médiéval » et donc plus ou moins « reculé » en terme de technologie. C’est intéressant de découvrir une autre approche, toute aussi pertinente que celle à laquelle je suis habituée. Même si les deux mondes (humain et féérique) se croisent dans ce premier tome, la majeure partie de l’intrigue se déroule à la surface (les créatures féériques vivent sous terre pour préserver leur existence) en quelques jours seulement (à notre époque). J’aurais aimé visiter un peu plus le « sous-sol » ; peut-être qu’il est plus développé dans les tomes suivants, mais je n’aurai pas l’occasion de le découvrir.
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Un contexte plutôt sympathique, n’est-ce pas ? Oui, sauf qu’il n’abrite pas une intrigue et des personnages qui m’ont séduite.
Pour commencer, je n’ai pas accroché à l’histoire en elle-même. Cette idée de kidnapping pour récupérer de l’or féérique ne m’a intéressée à aucun moment. Et, même si les actions s’enchaînent plutôt bien, avec un rythme soutenu, je me suis ennuyée et j’ai eu du mal à arriver au bout, n’ayant jamais envie de poursuivre la lecture.
Mais, le pire de tout et ce qui a sans doute rendu ma lecture aussi ardue, ce sont les personnages ; à commencer par le jeune héros. Dire que je n’ai pas aimé Artemis est un doux euphémisme. Une tête à claques que j’ai détestée dès sa première apparition ! Dommage, le prénom en hommage à ma déesse préférée n’aura pas suffit à me rendre ce gamin sympathique. Habituellement, les personnages cyniques et d’apparence froide et cruelle, me parlent, mais là non, le courant n’est définitivement pas passé. De plus, je veux bien qu’Artemis soit un génie, mais tout QI élevé qu’il ait, je ne pense pas qu’un gamin de 12 ans ait le dixième de son comportement ; invraisemblable ! Les autres personnages ne m’ont pas davantage convaincue. Que ce soient les fées ou l’entourage du héros, je n’ai eu aucune sympathie pour aucun d’entre eux et je me fichais éperdument de ce qui pouvait leur arriver.
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Peut-être aurais-je davantage apprécié cette découverte si je l’avais faite dix ans plus tôt ? Sincèrement, j’en doute. Je peux rapprocher ce livre de la saga de C.S. Lewis - Le Monde de Narnia - à laquelle j’ai fait les mêmes reproches : un univers intéressant mais des personnages détestables et des aventures ennuyeuses à souhait. Lorsque je lis, je veux vibrer. Rire, pleurer ou même être énervée… je veux ressentir quelque chose. Avec Artemis, ça a été comme avec Narnia : l’indifférence. Je n’avais qu’une envie, arriver au bout !
Cela dit, rendons à César ce qui appartient à César, la plume (du moins la traduction française) est fluide… et heureusement pour moi ! Les plus jeunes peuvent donc se lancer dans cette lecture sans craindre la difficulté. J’ai également noté qu’Eoin Colfer avait tenté quelques touches d’humour qui sont pratiquement toutes tombées à plat chez moi, mais je ne doute pas qu’elles fassent mouche chez d’autres…
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Cette saga remporte un franc succès chez la plupart de ses lecteurs, alors ne vous fiez pas entièrement à mon avis de (vieille) grincheuse ! Pour ma part, et comme je le disais plus haut, Artemis et moi, ça s’arrête là.
Les Petits [ + ] : L’univers mis en place par Eoin colfer : le monde féérique sous les pieds des humains. L’originalité du traitement du monde féérique : une technologie très avancée (à la limite du futuriste). Une plume (une traduction) abordable, même pour les plus jeunes lecteurs.
Les Petits [ - ] :Les personnages avant tout : le héros m’a semblée détestable et tous les autres m’ont laissée de marbre. Une aventure qui m’a ennuyée dès les premières pages. Je n’ai rien ressenti à cette lecture si ce n’est de l’indifférence pour les personnages et leurs aventures.