Histoire écrite par Ashley lors d'un atelier d'écriture consacrée à la vie secrète des objets à la cuisine…
Le duel des tasses à caféIl était quatre heures trente du matin et tout était calme dans la cuisine. Soudain, un coq a chanté. Jacques, la tasse à café blanche, s’est réveillé.- «Jean-Claude! Jean-Claude ! Réveille-toi.» a-t-il dit.Jean-Claude a répondu, «Jacques, quelle heure est-il ? Il n’est pas encore cinq heures, non ? Laisse-moi dormir une demi-heure de plus.»- «Attends. Écoute-moi. Regarde le frigo. La porte a été laissée ouverte ! Rappelle-tu ce qui est arrivé à la maison hier—dans le sac avec les courses ?»Jean-Claude perdait patience. «Non. Je rappelle pas. C’est trop tôt. À plus tard, Jacques.»Jacques ne le laisse pas. Il a hurlé, «Jean-Claude! Les framboises! Notre fruit favori.»Les yeux de Jean-Claude se sont agrandis. «Les framboises ! Pourquoi est-ce que tu n’as rien dit plus tôt ? Euh, je dormirai le soir. On y va!»Les deux tasses à café ont sauté du placard. Elles ont atterri sur le comptoir. Ensuite, elles ont sauté dans le frigo.Jacques a remarqué, «Voilà, Jean-Claude! Tu les vois?»Les deux ont pris la barquette de framboises et ils les ont goûtées.Jacques a noté, «Elles sont délicieuses et vraiment fraîches, mais de petits morceaux de sucre les amélioreraient!»Jean-Claude était d’accord. «Tout à fait.»- «Ah! Regarde sur le comptoir, près de la cafetière! Il y en a !»- «C’est seulement un petit morceau !»Jacques a décidé, «Donc, on y va! Je te battrai!» Il est descendu du frigo, suivi par Jean-Claude. Les deux ont pris des petites cuillères et un duel a commencé entre les deux tasses à café. Il durait depuis presque dix minutes quand tout à coup, Jacques a frappé l’anse de Jean-Claude avec beaucoup de force. L’anse s’et fêlé.- «Alors, tu as gagné, Jacques. Je ne peux plus lutter. Le morceau de sucre, c’est le tien.»À Jacques, le morceau de sucre n’importait pas, en réalité. C’étaient l’aventure et la gloire qu’il a voulu. Donc, il a dit «Euh, partageons-le, tu es mon copain! Il suffit pour nous deux. Voici ta moitié » en lui donnant le morceau un peu plus petit que l’autre…