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Critiques Séries : Torchwood. Saison 4. Episode 3.

Par Delromainzika @cabreakingnews

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Torchwood // Saison 4. Episode 3. Dead of Night.


Plus la saison avance, plus il y a une petite tension qui s'installe autour des différents protagonistes. Torchwood est une série maligne, qui sait comment attirer ses spectateurs dans ses filets. Encore une fois, le début est encore rythmé, offrant des rebondissements (comme l'intérêt d'un grand groupe pharmaceutique qui prévoit de faire passer une loi pour que les médicaments sont disponibles à la vente sans prescriptions ce qui augmentera vivement le vivier de billets verts de l'entreprise). Ce que j'aime aussi c'est que l'on ne se prend pas la tête avec les futilités qui pourraient manquer d'intérêt, ici on se concentre sur le bon. Je me plaignait dans ma review précédente que la série oubliait de nous monter l'opinion publique, les gens comme vous et moi et c'est entrain de changer grâce à Oswall, ce pédophile reconverti en gravure pour fanatiques qui voient en lui un prophète de la résurrection et des miracles.
Alors justement Oswall. Bill Pullman est absolument parfait. Il veut tenter de voir ce qu'il ait pour se monde et va découvrir que beaucoup lui en veulent (ce que est compréhensible) et veulent sa peau. L'intérêt ici est de transformer le personnage fragile en sûr de lui qui veut prouver au monde que c'est un grand salo capable de réunir les foules. Car c'est le cas, grâce à Jillian (Lauren Ambrose), il va devenir une figure emblématique de l'entreprise pharmaceutique. Il y a quelque chose qui me donne envie de rester, de voir ce que Oswall peut faire maintenant qu'il a du pouvoir. Ca c'est ça aussi. C'est une question de pouvoir cette série. Jillian justement. Lauren Ambrose est vraiment du T. Davies tout craché et surtout, elle est hyper anglaise dans la démarche, les costumes qu'elle porte ou encore ses dialogues. Le travail fait autour d'elle est magnifique et je me délecte de ses interventions comme du petit lait.

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Petit retour de Jack Harkness sur les bancs de l'amour et du sexe. Oui, car bon, c'est aussi un personnage gay. John Barrowman joue tellement de ça que ça ne m'étonne pas. Il va se retrouver à coucher avec un barman (on oublie pas le petit message pour les préservatifs : ils pensent à tout ces scénaristes quand même). Cela donne donc une petite scène échauffourrée. Sans grand intérêt pour l'histoire au final, mis à part de rendre Jack encore plus humain et plus vincible qu'il n'y parait. Il est entrain de mourir et le seul d'ailleurs. Sa relation avec Gwen est toujours aussi excellente. Le coup de fil était un peu émouvant. J'ai adoré. Personnellement, j'ai retrouver cette complicité des deux. Adorable. Par ailleurs, Rex qui pique sa crise était un peu embêtant mais sinon, le personnage garde son intérêt. C'est bien étonnant car je déteste l'acteur mais dans cette série il me casse pas les noisettes bizarrement.
Le Dr Vera Juarez reste toujours un peu inutile. Elle va juste aider Rex et l'équipe à entrer au sein du groupe pharmaceutique pour copier des fichiers du bureau de Jillian. La petite escapade donne un côté loner à l'épisode. C'est pas mal du tout. Il y a une petite tension installée qui me plaît bien. Au final, l'épisode est intéressant, arrive même à glisser un côté religieux (via un sermon à la télévision de quelques secondes en arrière plan). Le rapport religieux n'avait pas encore été employé alors que bon, un miracle est avant tout un principe religieux au sens propre du terme. Un épisode qui ouvre de nouvelles portes sur la suite de la saison. Et je n'y vois pas le bout certes mais j'aime qu'on nous balade.
Note : 7/10. En bref, un bon épisode qui permet d'entrer dans une nouvelle ère de l'histoire.

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