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Le temps

Publié le 23 juillet 2011 par Mina
Le tempsJe me souviens de la poétique démonstration d'Edward Norton dans" l'illusioniste", il fait passer une orange, d'une main à l'autre, en expliquant que le temps peut être très lent ou très rapide. Non seulement le temps à ces qualités, si on peut appeler ça des qualités, de devenir élastique, mais aussi de s'imprimer plus ou moins vite dans nos esprits. Le temps se lie aux souvenirs mais les efface très vite, il s'incruste pour un temps, si on peut dire, que l'on pourrait considérer comme magique, dans nos corps avides de sensations, presque par surprise et puis il s'efface comme les volutes de fumées produites par un souffle rauque. Il fait voyager, beaucoup voyager... On m'a dit un jour que je voyagerais beaucoup, j'ai répondu non, mais il (celui qui m'a dit ça) a précisé, que je voyagerais beaucoup avec mon esprit. 15 ans plus tard, je me dis qu'il devait avoir raison, encore une histoire de temps. Je voudrais, tout comme le Jean-Jacques de David Foenkinos, devenir le temps, pouvoir aller vite et puis très lentement, mortellement lentement, faire suer ceux qui attendent, les envoûter et les enserrer comme un boa constrictor qui s'enroulerait autour du cou de ceux qui vont trop vite et ne pensent pas à moi, moi le temps. (oui, oui, je souris!), ou bien les laisser seuls et les regarder, entre deux portes, ne pas m'avancer dans la pièce et ne pas reculer. J'aime l'idée, toujours d'après Foenkinos, que la personne qui me regarde se dise: "elle a un rapport érotique aux portes". Mais là je m'égare et redeviens moi, suivant les méandres du temps qui passe...

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