Longtemps que je n’avais pas à ce point apprécié un film au cinéma. En même temps, en passant d’une séance hebdomadaire minimum à vaguement une tous les deux mois, j’ai pas mis tous les atouts de mon côté. Avec Juno, j’ai enfin eu une bonne surprise, malgré tout le bien qu’on m’avait dit du film.
Petit film indépendant multi-nominé au Oscars, je suis loin d’être le seul agréablement surpris : drôle, rythmé, superbement interpreté, efficacement réalisé, tout y est, y compris une bo de qualité. Pour les critiques, je vous renvoie sur quelques uns de mes blogs favoris, ici ou là. L’une des surprises a été de découvrir à quel point le film se révèle série télé friendly, non seulement dans sa construction ou l’inventivité de son générique mais surtout dans son casting.
La jeune canadienne Ellen Page mérite l’avalanche de louanges qui lui tombent dessus, son talent était la clé nécessaire à la crédibilité du film. Mais elle est soutenue par une série d’acteurs remarquables tous issus de la télé américaine : Jennifer Garner bien sûr (Alias) mais aussi J.K Simmons (l’ignoble nazi de OZ notamment) ou Allison Janney (l’attachée de presse de The West Wing). Ce n’est sans doute pas un hasard si les chaînes US s’intéressent de près au film au point d’annoncer des projets rappelant très fortement l’histoire de Juno.
Dans l’incontournable site web, aussi simple et efficace que le film, j’ai lu avec plaisir le blog du réalisateur Jason Reitman, avec notamment cette note délirante analysant les sextapes des stars Pamela Anderson, Paris Hilton et Colin Farrell.