Là où la RN9 rejoint la RN1, il y a cette vieille remorque complètement éventrée. Elle se fait chauffer au soleil depuis déjà au moins deux semaines. Perdue dans cette grande zone presque désertique, la remorques voisine des tentes éparses qui tentent de nous donner l’impression qu’un camps existe. C’est presque la désolation. Delmas 19, trente minutes avant d’arriver à la remorque, un vieil aveugle attaché au bras d’un jeune de 16 ans. Je ne sais pas lequel est le plus maigre. Ils quêtent leur vie dans cette pauvreté ambiante, l’aveugle porte dans sa main droite une demie calebasse pour que les gens y déposent des gourdes, dans l’autre il a sa canne. Sans le jeune, l'aveugle ne peut se déplacer dans cette ville pleine de trous où rue et trottoirs se confondent. Sans le vieux, le jeune ne peut mendier. C’est la désolation.
Là où la RN9 rejoint la RN1, il y a cette vieille remorque complètement éventrée. Elle se fait chauffer au soleil depuis déjà au moins deux semaines. Perdue dans cette grande zone presque désertique, la remorques voisine des tentes éparses qui tentent de nous donner l’impression qu’un camps existe. C’est presque la désolation. Delmas 19, trente minutes avant d’arriver à la remorque, un vieil aveugle attaché au bras d’un jeune de 16 ans. Je ne sais pas lequel est le plus maigre. Ils quêtent leur vie dans cette pauvreté ambiante, l’aveugle porte dans sa main droite une demie calebasse pour que les gens y déposent des gourdes, dans l’autre il a sa canne. Sans le jeune, l'aveugle ne peut se déplacer dans cette ville pleine de trous où rue et trottoirs se confondent. Sans le vieux, le jeune ne peut mendier. C’est la désolation.