Écrit par Mutations
Vendredi, 22 Juillet 2011 16:28
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meilleurs participants pourront être proposés comme conseillers techniques régionaux et départementaux», indique Louis Bertin Ewane, l’instructeur Fifa.
Si les stagiaires du Septentrion sont les premiers à bénéficier de ces enseignements, qui feront d’eux des concepteurs et des élaborateurs de projets, ceux des autres régions seront également soumis à ces enseignements, à savoir le Centre-Sud-Est, puis le Littoral- le Sud-Ouest- le Nord-Ouest et l’Ouest. C’est en principe le 16 septembre prochain que seront installés les conseillers techniques régionaux et départementaux à Yaoundé. «Le politique peut bien mettre de l’argent dans le fonctionnement de la Dtn. Mais, s’il n’y a pas des hommes bien formés pour mettre en place et élaborer des projets techniques, il va de soi que tout cela ne donnera rien de bon. Il suffit de regarder les pays dans lesquels il existe des Dtn. On remarque que ces structures présentent des projets forts au sein des fédérations, pour le redécollage du football. Nous n’y échapperons pas», reconnaît Louis Bertin Ewane
En organisant ces stages, la direction technique nationale (dtn) est en train mettre sur pied les bases de son démembrement sur l’ensemble du territoire national.
«L’objectif visé par ces différents séminaires et formations est d’optimiser la compétitivité et l’efficacité du football camerounais de la base jusqu'à l’élite. Cette formation particulièrement, qui a commencé en début de semaine concerne les formateurs des formateurs, qui eux vont mettre sur pied les différents modules dans leurs régions d’origine afin d’avoir le profil des joueurs pouvant nous permettre d’avoir les meilleurs», poursuit l’instructeur Fifa.
Cette série de séminaires est la manifestation du nouveau départ de la Dtn. Jusqu’ici, son travail se réduisait à la présence du Dtn ou de l’un de trois de ses adjoints au côté des sélections nationales de football, en compétitions internationales. Encore qu’avec la location d’un siège, situé au quartier Hippodrome, non loin de la représentation de l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef), le travail de cette structure peut véritablement prendre corps.
Séminaire
Ainsi, elle pourra désormais effectivement s’atteler à la formation et au recyclage des éducateurs et des entraîneurs ; au suivi des sélections nationales masculines et féminines dans toutes les catégories, à l’exception de la sélection nationale de football fanion ; au suivi du football en milieu scolaire, dans les quartiers et dans les villages ; au développement de toutes les formes de pratique de football, notamment le futsal et le beach soccer ; le perfectionnement technique du football amateur et du football professionnel ; et la recherche en matière de football.
Toutefois, le plus dur reste à faire à savoir, équiper la direction technique nationale en personnel, qui devra également concourir à la réalisation de ces objectifs. Encore que ce personnel devrait bénéficier d’une formation adéquate. Or, jusqu’ici, dans la mise en place de son déploiement, pour l’exercice 2011, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a mis à la disposition de cette structure la somme de 120 millions de Fcfa. «Ce montant nous permettra de réaliser les actions prioritaires, qui se dérouleront de juillet à décembre 2011», confiait Jean Manga Onguene, le directeur technique national.
Il y a notamment un séminaire relatif à la préparation de la saison sportive à l’intention des entraîneurs principaux des clubs des clubs de Elite One, Elite Two, 1ère division du football féminin et des entraîneurs des sélections nationales. Ou encore l’opération d’identification et de classification des structures de formation menée sur l’ensemble du territoire national par les conseillers techniques régionaux et départementaux. Sans oublier le stage de formations des entraîneurs de Beach Soccer et de Futsal. Toutefois, la contribution financière du ministère des Sports et de l’Education physique s’élève à 180 millions de Fcfa. Une fois mis à la disposition de la dtn, ce montant sera destiné à la réalisation d’autres projets.
Par ailleurs, à la direction technique nationale, on est conscient que la tâche ne sera pas aisée, à cause du gros problème d’infrastructures que le pays connaît. «Nous nous en plaignons auprès de la hiérarchie. Il est vrai qu’il est difficile de fonctionner dans ces conditions», signalait Jean Manga Onguene. Toutefois, pour essayer de résoudre ce problème, la Fécafoot annonce la construction de quatre centres techniques régionaux, notamment à Mbankomo pour les régions du Centre, du Sud et de l’Est ; à Ngaoundéré pour celles de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord ; à Bafoussam pour celles de l’Ouest et du Nord-Ouest ; et Buéa pour le Littoral et le Sud-Ouest.
En attendant qu’on puisse cueillir les fleurs du programme national du développent des infrastructures sportives, la dtn pourra probablement solliciter les aires de jeu de certains centres de formation à travers le pays.