Porté à la tête de cette structure dimanche dernier, le jeune homme d'affaires compte y stimuler le développement.
Le nouveau président de l'Académie de football Roger Milla se nomme Ngangom Kouekam. Le jeune entrepreneur a été porté à la tête de cette structure dimanche dernier par le conseil et les membres de l'académie.
Un poste qui lui est obvenu, dans la mesure où le directeur de l'espace City Center, situé à la rue Marc-Vivien Foé à Yaoundé, n'a pas eu besoin de le convoiter. « C'est un homme dynamique qui transpire le développement. Nous avons pensé qu'avec lui, nous pouvions faire mieux vivre notre académie », a révélé Yves-Raymond Moluh, le fondateur de cette académie. C'est en effet au cours d'une assise entre le fondateur, Soleil Nyassa, le facilitateur et les membres de l'Académie de football Roger Milla, que Ngangom Kouekam a été choisi il y a quelques mois. Le mandat est indéterminé.
« Ayant fait des petits pas dans le football, je me suis dit : pourquoi ne pas me mettre au service des jeunes de mon pays ? Il est question de donner un peu de mon temps », indique Ngangom Kouekam. L'homme d'affaires dévoile qu'au départ, il souhaitait créer sa propre académie, quand il a été approché par Soleil Nyassa. «Il est question pour nous, affirme Ngangom Kouekam, en plus de soutenir le football des jeunes, de garder le nom Roger Milla, car c'est une icône. Dans tous les pays où je suis parti, chaque fois que j'ai dit que je suis Camerounais, on m'a toujours demandé si je connais Roger Milla. En plus, Roger Milla et moi avons de bons rapports ». Fan de foot, Ngangom Kouekam est surtout fan de Roger Milla. Il se souvient qu'en 2007, lorsqu'il remporta le tournoi des jeunes de Bandja dans le département du Haut-Nkam, c'est le footballeur africain du siècle dernier qui lui remit le trophée. Pablo (son petit nom) se souvient aussi des rencontres à l'étranger avec Milla. Des images et d'autres qui le rattachent à celui qu'il appelle « la fierté du Cameroun »
Un peu timide, Ngangom Kouekam n'aime pas beaucoup parler de lui. Il se présente juste comme « un homme multidimensionnel ». En plus de tenir l'espace City Center qui est un grand bistrot, l'homme est un importateur de voitures.