Selon ABC News, qui cite des sources gouvernementales américaines, l’explosion serait due à une voiture piégée par Al Quaïda. Le sang coule à flot dans les rues d’Oslo. Un bilan provisoire fait état de nombreux morts et blessés.
Un policier aurait arrêté un journaliste du quotidien norvégien Afterposten lui précisant qu’ils ignorent où se trouveraient deux autres bombes.
Rappelons que la force de l’Otan en Afghanistan (Isaf) compte des soldats norvégiens dans ses rangs.
Coups de feu lors d’un meeting de jeunes travaillistes et bombe à Oslo : « Nous sommes attaqués ! » titre Vg.no, même si aucun lien n’est établi entre les deux événements.
A Utoya se trouvent actuellement environ 560 personnes, dans le cadre d’un camp d’été du parti travailliste (Ap) au pouvoir. Des personnes seraient en train de fuir l’ïle d’Utøya à la nage pour se mettre à l’abri.
Témoignage chez slate du journaliste norvégien Benjamin Figved : «J’ai été en Afghanistan j’ai déjà vu des explosions, mais jamais quelque chose de pareil.»
Au moins deux morts dans l’explosion d’une bombe à Oslo. La déflagration est survenue près du siège du gouvernement norvégien, faisant par ailleurs plusieurs blessés.
Une explosion d’origine inconnue s’est produite vendredi 22 juillet près du siège du gouvernement à Oslo, ont rapporté la police et les médias norvégiens. « Une puissante explosion s’est produite dans le quartier du gouvernement », a annoncé la police norvégienne dans un communiqué.
- L’explosion est due à une bombe, selon la police
- Celle-ci fait état de « morts et blessés »
- Selon deux membres de son cabinet interrogés par l’AFP, le Premier ministre Jens Stoltenberg n’était pas dans son bureau au moment de la déflagration, l’agence norvégienne NTB indiquant de son côté que le chef du gouvernement était « en sécurité ».
Selon la chaine américaine CNN, une seconde explosion se serait ensuite produite, citant Linda Reinholdsen, une journaliste de la station de radio publique norvégienne NRK.
De son côté, un journaliste de Reuters rapporte avoir vu huit personnes blessées, dont deux ou trois sérieusement. L’une d’entre elles semblait décédée, toujours selon le journaliste.
« Je vois que des fenêtres du bâtiment de VG (le plus grand tabloïde norvégien, ndlr) et du siège du gouvernement ont éclaté. Des personnes gisent en sang dans la rue », a déclaré une journaliste de la radio publique NRK présente sur place.
Selon la radio NRK, l’explosion semble s’être produite près du ministère des Finances, à proximité immédiate de l’immeuble abritant le siège du Premier ministre norvégien et d’un autre immeuble occupé par la rédaction de VG
Multitude de bris de verre
Toutefois, Selon deux membres de son cabinet interrogés par l’AFP, le Premier ministre Jens Stoltenberg n’était pas dans son bureau au moment de la déflagration, l’agence norvégienne NTB indiquant de son côté que le chef du gouvernement était « en sécurité ».
« Il y a du verre partout. C’est le chaos total. Les fenêtres de tous les immeubles environnants ont été soufflées », a ajouté la journaliste de NRK, Ingunn Andersen, qui dit avoir cru tout d’abord à « un tremblement de terre ».
Les images des télévisions norvégiennes montraient l’immeuble abritant les bureaux du Premier ministre et d’autres immeubles totalement ravagés, des trottoirs jonchés de bris de verre, de la fumée s’élevant du quartier et une demi-douzaine d’ambulances jaunes.
Des photos postées sur le site de NRK montrent une multitude de bris de verre devant la façade dévastée de l’immeuble de VG, des soldats bouclant le quartier et des personnes accroupies auprès d’une personne apparemment blessée.
La police a entièrement bouclé le quartier.
Outre les bureaux du Premier ministre, le quartier où s’est produite l’explosion abrite plusieurs ministères et la rédaction de Verdens Gang (VG), le plus grand tabloïde du pays. Très central, il est d’ordinaire aussi très fréquenté mais l’explosion s’est produite à un moment où de nombreux habitants de la capitale sont en vacances en dehors de la ville.
Le secrétaire d’Etat norvégien Hans Kristian Amundsen confie à la BBC que quelques centaines de personnes auraient été dans l’immeuble, comptant 17 à 18 étages, un jour régulier mais il pense que moins de personnes étaient présentes en ce vendredi après-midi où les personnes quittent le bureau plus tôt.
Selon la journaliste de NRK Gunnar Bøthun les policiers qui sécurisent la zone sont agressifs et disent qu’il est dangereux de rester à proximité.
La situation est « situation grave », selon le Premier ministre norvégien.