A défaut d’agir.
On l’aura compris, les arbitres Français se cachent derrière leur uniforme, mais lorsqu’une situation nouvelle se présente, ils sont souvent désarmés. C’est le cas hier de Monsieur Ledentu.
Lors de la rencontre Metz-Valencienne, Abdeslam Ouaddou, capitaine de l’équipe visiteuse, s’est vu insulter à mainte reprise par un abruti de première. Insultes à caractères racistes reportés par le joueur Marocain envers l’arbitre qui à aucun moment, et alors que le règlement le lui permettait, n’a interrompu le match afin de faire un appel au micro envers le gros boulet dans les tribunes.
Le constat est simple, Monsieur Ledentu a préféré jouer la carte de la lâcheté. La peur d’être le premier à aller sur un terrain vierge, d’assumer les éventuels retombés politico/économico/sportif. Je lui dirais : Jour de Foot peut attendre.
Au final, Abdeslam Ouaddou, qui a cru bon de vouloir se faire justice lui même, est monté s’expliquer en tribune - il s’en excusera d’ailleurs par la suite - et récolte au passage d’un carton jaune, très courageusement sorti par Monsieur Lendentu.
Et monsieur Thiriez de réagir :
Frédéric Thiriez, le président de la LFP, a publié un communiqué dimanche suite aux incidents de samedi lors du match entre Metz et Valenciennes (25eme journée de L1). Le président de la Ligue prône la plus grande fermeté. La LFP porte plainte aux côtés d’Abdeslam Ouaddou pour injures racistes.
Cela restera sans suite, on en parlera plus, jusqu’au prochain incident.
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