Funérailles rebelles / Crédits photo/ Bryan Denton pour le New York Times
BENGHAZI – Selon nos informations, Le Conseil national de transition libyen (CNT ), instance reconnue par la France et la « communauté internationale » notamment, et pourtant vomi par la Russie, brûle. Dissensions, détournements de fonds et d’armes, rivalités, disputes et favoritisme y sont le lot quotidien. Accompagnés et flanqués jour et nuit par les armoires à glace qui pilulent à Benghazi ces derniers temps, les chefs rebelles de la Cyrénaïque, ne savent plus à quels saints se vouer. Ces gaillards et malabars de la société de triste mémoire Blackwater dont on connait les scandales en Irak, ne sont pas à une bavure près. Après leur poker menteur qui consistait à dire aux occidentaux qui les soutiennent, que dis-je, qui font la révolution à leur place, les bandits de Benghazi révèlent peu à peu leur vrai visage.
Le talon d’Achille des renégats: amour immodéré pour l’argent.
Couardise, gabegie accompagnent la pseudo administration des fous et traîtres de Benghazi. Comme des pirates qui veulent passer pour des gentlemen, nos amis de Benghazi, qui ont dupé leurs interlocuteurs dès le début du conflit à coup de logos mensongers, et qui ont aussi dopé leur compte en banque, n’ont plus d’argument à faire valoir puisque, dans leur camp comme dans celui du général Botul Leviathan et de l’Amiral Tartempion Elysécus, de nombreuses fissures se font jour. On se demande qui détient la société des barbouzes français dont nous vous parlions ici même. L’un de ses chefs avait été tué à Benghazi, lors d’un contrôle musclé. Dit en passant, la barbouzerie, c’est normalement interdit par la loi française.
Alors qu’on croyait que les chefs renégats de Benghazi réclamaient de l’argent, encore et toujours pour les soldes des petits soldats de pacotille qui leur servent d’armée, il n’en est rien. Ceux qui sont faits prisonniers ou qui décèdent lors des combats, comme ce fut le cas à Brega ( de jeudi à dimanche dernier) pendant leur déroute, sont du pain béni pour ces malfrats. Rien ne va auprès des familles dès lors qu’ils décèdent sur le front, mais bien dans les comptes bancaires des chefs militaires. Une hérésie pour les familles qui ne voient pas souvent certains corps. Raison: les attaques surprises des kadhafistes voient toujours les escrocs de Benghazi prendre la poudre d’escampette sans réclamer leur reste.
Détournement des armes: encore un problème d’argent.
« Pour bouter hors de Libye le dictateur Kadhafi, nous avons besoin d’argent et d’armes », clament-ils urbi et orbi en direct de Paris, Londres et…Benghazi. Le général Botul Leviathan et l’amiral Tartempion Elysécus commencent à réellement douter de la capacité de leurs protégés, à tenir. 5 mois après le début de ce conflit scélérat, avec l’arrivée du Ramadan, mal équipés, comment combattront-ils ? Les appels intempestifs que subit surtout le général Botul L. commencent à l’agacer. Les pires paltoquets que constituent les galopins, les soi disant rebelles qui ont peur de tout, même de leur ombre, fait craindre le pire. Du coup, pour les rassurer, il a imposé à l’amiral Tartempion E. de les recevoir et surtout à désavouer l’autre stratège de guerre qui veut le maintien de Kadhafi sur le sol libyen: le colonel bien nommé, Repris de Justitiae Alain de Alopécie, chargé des Relations extérieures.
L’argent réclamé n’arrivant pas rapidement, alors que le but de « leur révolte » est plus lié à leur soif de pouvoir et leur enrichissement personnel, nos requins de Benghazi, ont donc décidé de s’octroyer une guelte, sans en référer à leurs chefs, Botul et Tartempion. Fichtre. Alors que les militaires de Tartempion avaient bel et bien largué, au temps pour moi, parachuté des armes dans le djebel Nefoussa, violant royalement la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies, personne n’a vu ces armes-là sur le terrain. Une première rumeur avait couru selon laquelle, ce sont les soldats kadhafistes qui avaient bénéficié de ce parachutage qui avait raté sa cible. Surprise amère pour Paris, après les révélations après enquête du New York Times. Nos amis de Benghazi détournent ces armes, soit pour les envoyer vers d’autres fronts (lesquels ?), soit, ils les revendent. Ce qui est plus probable. Business is business.
Les erreurs de Mouammar Kadhafi.
C’est surtout celle d’avoir arrêté l’avancée de ses chars et troupes vers Benghazi. Il avait ordonné que les galopins de Benghazi se rendent. Or, tout le monde a oublié ce détail, juste avant la mise en œuvre de la résolution 1973 votée par le Conseil de sécurité. Il pensait pouvoir négocier avec les parties en présence. Ceci est bien la preuve qu’il n’a jamais eu l’intention d’attaquer Benghazi: le prétexte. Alors de voir les menteurs qui ne cessent de dire : « nous avons empêcher un massacre », c’est un mensonge abyssal. Récemment, regroupé pour tenter d’attaquer une position kadhafiste, il y avait sur le front, 200 renégats et…85 fusils dont 13 munitions pour chacunes des armes. Comique, n’est-ce pas ? Hors, lors des funérailles, que de salves, que d’armes !
Mouammar Kadhafi devait bouter ces traîtres à leur pays hors de Libye. Ces gens pourris polluent leur pays et le violent même. Ces mecs, qui allaient fuir avec l’avancée des troupes loyales, étaient mieux pour l’exil. Où ils veulent: Lampedusa, Paris, Milan Washington ou tout proche, au Caire. Hélas, Kadhafi a voulu croire, par sa sincérité, que le camp adverse allait faire marche arrière, ou s’asseoir autour d’une table de négociation. Il comprendra désormais que, quand on dîne avec le diable, il faut se munir d’une longue cuillère. Il était en face de prédateurs. Des amoureux du pouvoir et de l’argent, d’une part, ses propres compatriotes de Benghazi, et ceux, de l’autre côté, essentiellement obnubilés par le pétrole, il s’agit bien sûr, des occidentaux.