L'accord signé hier devrait permettre à la Grèce de souffler et lui donner une perspective de redressement à très long terme. Ce nouveau plan de sauvetage prévoit l'engagement du secteur privé et la possibilité pour le fonds de stabilisation européen de racheter du papier grec sur le marché primaire et secondaire. Il y aura un allongement de la maturité des emprunts grecs et une baisse du coût de ces mêmes emprunts. Tout cela va baisser considérablement la charge de la dette. C'est plutôt habile comme solution. Il faudra cependant que la Grèce poursuive ses efforts pour assainir ses comptes publics. Il faut souligner le rôle moteur du couple franco-allemand. Alors la question qui se pose au lendemain de cet accord est la suivante : est-ce qu'un tel réaménagement correspond à un défaut de paiement de la Grèce ? Les avis sont assez partagés. JC Trichet dit que non (normal en tant que patron de la BCE). On va attendre de voir la réaction des autres acteurs.