Santa Fe n'est pas bien grande si l'on se concentre sur le centre historique. Car au Sud et à l'Est, la ville s'étend de façon tentaculaire et clairsemée le long de routes poussiéreuses. Non, je ne fais pas dans le cliché, je fais dans le local, nuance. Donc oui, la voiture est bien la première religion des Etats-Unis.
Pour aller de l'aéroport au motel, j'ai pris le Roadrunner (j'ai fait le trajet à pied une fois, pas deux). Et on passe par l'autoroute, le long de ce qui semble être la nouvelle ville : tout un tas d'habitation pavillonnaire construite à l'identique, sur le modèle de village de vacances, façon pueblo. On est bien loin de la banlieue parisienne, qu'elle soit chic ou pas : ici, pas un bâtiment de dépasse un étage.
Donc oui, la route est longue.
Fort heureusement, pour les teenagers et les touristes en goguette, on peut compter sur les bus. Et où Santa Barbara mettait à disposition un réseau au poil, Santa Fe fait le strict minimum, avec un bus par heure sur une petite dizaine de lignes, de 6h à 19h. Ouaip. Ca tombe bien, je n'avais pas l'intention de faire la tournée des saloons.
Mais il y a une chose qu'il faut bien avouer : prendre un bus, en plein milieu du désert, avec un conducteur et un vieux cow-boy, chantant en choeur born to be wild, est un moment exceptionnel.
Lo, wild