Fondation de l’Observatoire de l’ambroisie

Au regard de la progression de l’ambroisie qui est une plante sauvage particulièrement allergoène, les pouvoirs publics ont pris la décision de réagir rapidement en créant un Observatoire. En effet depuis d’ores et déjà quelques mois, les acteurs du secteur médical en tête desquels nous pouvons citer les mutuelles santé et les professionnels de santé mettent en gardent leurs patients sur cette problématique. En effet, chaque mutuelle santé joue désormais un rôle fondamental dans l’information des patients sur le territoire hexagonal car elles disposent d’excellentes relations avec leurs adhérents. A ce propos, la nature même d’une mutuelle santé a connu une évolution considérable qui s’explique par les besoins des assurés sociaux en la matière et le retrait progressif de l’Assurance Maladie. Néanmoins depuis quelques années, il convient de souligner que l’Assurance Maladie est davantage présente sur le plan régional dans l’optique de l’organisation d’évènements à vocation informative à destination notamment des plus jeunes.

Par ailleurs concernant la problématique allergique provoquée par l’ambroisie, il convient de noter que les pouvoirs publics ont pris celle-ci en considération de manière assez rapide au regard des ravages qu’elle provoque d’ores et déjà : « Cette complexité a mis en évidence le besoin d’une structure d’observation et de coordination sur la lutte contre l’ambroisie. A l’instar d’actions entreprises dans d’autres pays européens, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, en collaboration avec l’Inra, et dans le cadre du Plan national santé environnement 2, a décidé de créer un Observatoire de l’ambroisie ». Cette réaction rapide de la part des autorités sanitaires est absolument salutaire car les conséquences financières, médicales et sanitaires commencent à prendre une ampleur préoccupante. En revanche, il convient de s’interroger sur la création d’un Observatoire spécialisé puisque d’autres organismes étatiques existants auraient eu l’opportunité de s’en charger. Toutefois, il nous appartient d’accueillir cette constitution avec une profonde satisfaction pour ne pas entrer dans de stériles polémiques.