Le reporter
Le reporter
Au fond vif d’un habile esprit torturé
La plume court sur le frêle papier
Informe chacun des vérités oubliées
Iniquités pour les monstres outragés
De la nasse de ces mots cadenassés
S’extirpent vers le monde déboussolé
Se donnent d’un bon prix à la réalité
L’inspirée montagne de la raison publiée
Les nuages gris sèment sur les tyrans
D inviolables preuves trop irritantes
Qui émanent de leur joug vilipendant
D’un vomi de venins mortels les innocents
Nul possédant ne peut ratifier le non dit
À ce reporter qui ne néglige, ni ne bannit
Aucune réelle information d’actes maudits
Contre le sage peuple aux gestes asservis
Voilà le péril, consacré de toute une vie
Ecrire encor, encor et toujours sans répit
Qui vous mène vers une lente mort impie
Concoctée par ces despotes fratricides
À l’heure du meurtre il gère encor son espoir
Dans ce sang versé qui coule du miroir
D’une image qui ne se voudrait illusoire
Pacific don de soi pour offrir savoir à l’auditoire
La colombe pure de toutes vérités s’élève
Au dessus de sa tombe d’où suinte sa sève
Qui nous irrigue de ses pensées de brèves
Pour donner un sens à notre vie de rêves.
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