Le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) est croissant. Plusieurs entrepreneurs souhaitent percer à l’international avec leurs produits, devenir le prochain Steve Jobs ou encore inventer le successeur de Facebook. Nous avons au Québec de très belles compagnies qui prennent des risques et qui veulent révolutionner nos habitudes courantes de la vie de tous les jours. Je pense entre autres à Humanob, un client de niviti, qui réinvente le recrutement en éliminant le CV. J’ai aussi en tête Harmonya Technologies, gagnant du 1er Prix Devtech 50, édition 2009 qui produit et commercialise des aides de suppléance à l’audition.
Pas étonnant que plusieurs entrepreneurs, entreprises ou organismes lancent des initiatives visant à soutenir les entrepreneurs dans le secteur des TIC. Comptons parmi ces initiatives : Devtech 50, Startup Camp Québec, Startup Festival, La Maison Notman, Croissance Québec Techno, Startup Camp, Capital innovation et j’en passe.
«L’entrepreneuriat québécois se cherche encore, peut-être à cause de son marché parfois trop centré sur le marché local. Mais nous avons de très belles compagnies au Québec qui réussissent ici et ailleurs et notre défi est de mieux les soutenir en attirant plus de capitaux autour d’elles pour leur permettre de croître comme elles le devraient. La réputation du Québec au niveau de la créativité et de l’efficacité dans l’exécution n’est plus à faire, il faut maintenant amener les capitaux à venir au Québec pour investir en elle ici même. Montréal rayonne et bouillonne en ce moment dans le domaine du web et des applications mobiles et crée des évènements avec des activités comme l’International Startup Festival. Nous devons surfer sur cette vague pour montrer ce que les entreprises québécoises ont de meilleur à offrir aux marchés internationaux. » affirme Alexandra Masson, Conseillère – Entrepreneuriat technologique chez Québec International.
Québec International.
Québec International, organisateur du concours Devtech 50, est l’un de ces organismes dont la mission est de contribuer au développement économique de la région métropolitaine de Québec et à son rayonnement international.
« Devtech 50 est le premier évènement issu de la stratégie Devtech pour le Développement des entreprises Technologiques. Il est né dans la tête d’Isabelle Genest, notre directrice – Entrepreneuriat technologique actuellement en congé de maternité. Après ses déplacements ailleurs au Canada, à Waterloo, et à Boston, elle s’est dit que ce modèle de compétition serait un bon moyen de donner de la visibilité aux entreprises de Québec et du Québec. Nous avons alors travaillé à la mise en place de l’activité dès 2008 pour une première édition couronnée de succès en 2009. Devtech 50 vise à mettre en valeur les entreprises pour leur permettre d’obtenir plus rapidement leur financement et leur donner accès via ses partenaires à des experts souvent trop chers pour de petites entreprises en démarrage.
Devtech 50 est maintenant organisé tous les deux ans en alternance avec le programme d’accélération Propulsion, pour propulser les entreprises en démarrage vers leur premier million de chiffres d’affaires. » explique Alexandra Masson.
Le 15 juillet 2011 dernier se terminait la période d’inscription au Devtech 50. Au total, 38 entreprises technologiques ont posé leur candidature. Les procédures pour la sélection des 10 finalistes pour l’obtention de l’un des prix d’une valeur totale de plus de 90 000 $ est présentement en cours. Les finalistes seront dévoilés à la mi-août et les prix seront attribués le 10 novembre prochain.
De l’argent et de l’accompagnement au bon moment !
C’est ce qu’en retirent les entrepreneurs ayant participé à la première édition de Devtech 50. Ils s’accordent tous pour dire que leur participation leur a également apporté de la visibilité et de la crédibilité. «Nous souhaitons que la dynamique qui s’est créée en 2009 soit présente en 2011 également, nous souhaitons créer les rencontres pour la faire vivre, mais la chimie doit avant tout prendre entre les finalistes. Le moment fort de la compétition est assurément la finale, et probablement les «elevator pitch» durant lesquelles tout se joue en 3 minutes. C’est très intense pour les participants et les juges sont là pour être francs. La présentation du plan d’affaires est souvent plus «facile» car plus habituelle pour les entrepreneurs.» précise Alexandra Masson
«Le seul critère pour Devtech 50 est d’être une entreprise technologique avec moins de 250 000 $ de chiffre d’affaires, les entreprises qui profiteront le plus de l’évènement sont celles qui ont un produit en pré-commercialisation ou en début de commercialisation. En 2011, les candidatures reçues sont peut-être un peu plus matures que celles de 2009, probablement parce que ce sont celles qui ont été le plus ciblées lors de la promotion de la compétition.» Ajoute-t-elle.
Ma participation
Tel qu’annoncé le 12 juillet 2011, Niviti est partenaire médias de l’événement. Niviti offrira à l’entreprise de son choix 10h de consultation. J’aurai aussi l’occasion dans les prochains jours de suivre de près l’aventure des 10 finalistes. Je vais entre autres participer aux formations de haut niveau qui sont offertes au programme d’accompagnement.
J’ai très hâte de vous parler de la suite des évènements dans les prochains jours.
À bientôt.