Réduction de la souveraineté budgétaire
Si un plan de sauvetage est accepté, Freddy van den Spiegel affirme qu'il faudra "accepter de perdre une partie de sa souveraineté budgétaire et d'avoir un mécanisme de solidarité un peu comparable à ce qui existe aux États-Unis".
Quant à l'implication des banques, celles-ci "peuvent être une partie de la solution si on ne leur demande pas de porter un trop lourd fardeau qui exigerait de les secourir à leur tour. Elles pourraient par exemple allonger les maturités des titres détenus dans leurs portefeuilles à condition que cela soit à un taux et dans des proportions acceptables [...] Si la classe politique est claire sur une solution et une solidarité à long terme, c'est raisonnable. Je dirais donc plutôt que c'est un acte de foi des banques dans leurs propres politiciens".
Aux États-Unis, Ben Bernanke fait n'importe quoi
On admirera la pique adressée au Président de la Banque Fédérale Américaine (FED), Ben Bernanke, accusé de "faire n'importe quoi" en monétisant la dette. Rappelons que le 22 juin dernier, à l'occasion d'une conférence, Ben Bernanke avait déclaré : "je n'ai aucune d'idée quant à savoir pourquoi l'économie irait mieux mais elle ira mieux". Ce Bernanke est décidément un incompétent de première. Dire que Forbes l'a classé 8ème personne la plus puissante du monde en 2010... cela fait froid dans le dos.
Freddy van den Spiegel conclut donc : "la Banque centrale européenne est déjà allée au-delà de ce qui est dans le traité européen. Contrairement à Ben Bernanke, Jean-Claude Trichet ne peut pas faire n'importe quoi. Il peut monétiser un peu mais il y a des limites et elles ont été atteintes".