Aimer ne suffit pas, ni hier ni demain.
Tu peux prendre les mots en mon coeur retranché,
Leur règne lénifiant m'a été arraché
Quand un rien suffisait à glorifier ta main.
Les temps changent… la peur, crue et invraisemblable,
Rattrape à chaque pas les failles du passé.
J'aurais cru en l'amour mais l'envie l'a cassé.
Les dieux en sont tombés de leurs tours immuables.
J'abdique des rêves emmurés dans l'absence,
La foule dans ma tête exulte la démence.
À la folle légion, à l'appel de ses voix,
Se rend la vanité gercée des faux sourires.
Quand la quête est trop lourde il faut savoir mourir.
Je pardonne à la vie. Sois gentil oublie-moi !