Covert Affairs // Saison 2. Episode 7. Half a World Away.
Il était temps que Auggie est son traitement dans la série. C'est maintenant chose faite. On découvre comment il a perdu la vue (c'était pas trop tôt) au détour de flashbacks plus ou moins
intéressant. La partie la plus passionnante de l'épisode c'est celle qui se déroule à Istanbul, le vrai. Comme Paris plus tôt dans la saison, Istanbul est donc un joli petit lieu de villégiature
pour la série. Caméra embarquée, réalisation plus bleuet et moins de prise de tête, voilà qui est excellent pour bien débuter l'épisode. C'est ce que je trouve de charmant aux épisodes tournés
dans les vrais pays, c'est comme filmé à la sauvette, le cadrage est pas parfait, voire mauvais parfois. J'adore ce coup de crayon imparfait qui donne à la série un ton très différent et presque
orgasmique.
Auggie rencontre donc une hôtesse de l'air allemande jouée par Rebecca Mader. Leur petite escapade est vraiment pas mauvaise. Je ne suis pas fan de l'actrice, loin de là et j'en ai gardé un
mauvais souvenir récemment dans No Ordinary Family dans son rôle de métamorphe. Bref, la petite histoire d'amour de vacances, la chambre d'hôtel, la séance de massage plus ou moins suggérée. Que
du bon. Le rythme de l'épisode est plutôt bien gardé. Auggie qui veut faire sa vendetta, c'est bon, il y a un truc en plus, du pep's, de l'énergie et puis il est aidée par cette jeune femme qui
n'a que ça à faire de ses journées (enfin, on le suppose).
Au final, de nouvel épisode et avant dernier avant la pause estivale était très bon. Je m'étonnes moi même de le dire mais je m'attendais à quelque chose de plus raté. La série qui fourmille
d'épisodes aux intrigues passables livre ici un truc intéressant sur un de ses personnages principaux. J'ai hâte de voir les patrons de la CIA monter au créneau et nous former un truc à la Mr
& Mrs Smith version moins jeune. Peter Gallagher avec une arme gros calibre, ça doit être fun. Il faut un épisode comme ça. Bref, hâte de voir la suite.
Note : 8/10. En bref, un épisode rythmé, intéressant et bien écrit et réalisé. Christopher Gorham est pas si mauvais que ça.