Dans un article intitulé “L’Etat viole la loi sur la protection des données” (page 4) GHI commet la même erreur. Un lecteur doublement déçu d’abord pour avoir été pris pour une femme et ensuite de ne pas avoir obtenu le poste de secrétaire à 50% au DIP donne une copie de la réponse du service public concerné au canard vert, GHI (si vous ne suivez pas). Rien de vraiment extraordinaire à part que sur la missive du DIP, le ou la secrétaire qui a rédigé la réponse type a omis de supprimer la trentaine d’adresses email à qui il ou elle allait envoyer la même lettre. Résultat: sans se connaître forcément les postulants déçus ont accès à cette base de données indésirable qui peut augmenter les déceptions et engendrer des problèmes.
La réponse du DIP
La journaliste qui dévoile cette affaire a mis tout en œuvre pour accomplir sa mission en respectant l’anonymat de tous les protagonistes y compris le maladroit coupable. Sur la copie de la lettre incriminée publiée comme illustration de l’article, la journaliste a raturé méticuleusement à l’encre noire toutes les références des personnes victimes malgré elles de ce viol à la protection des données...tout a été bien raturé...jusqu’à la dernière ligne où malencontreusement “l’encre noire” de la rature s’est asséchée et nous dévoile le nom du coupable du DIP. Son mail a échappé à la vigilance de la journaliste qui nous dévoile sans le vouloir son identité. Et si malgré toutes ces précautions son chef direct n’est pas au courant de sa bourde, tout le Canton de Genève connaît maintenant son nom et son prénom. Encore un viol de la protection des données commis “sans préméditation” par une journaliste peut-être pressée de partir en vacances!
"Encore une bourde à la Tribune de Genève"
Et demain est un autre jour!