Pot-pourri de mes poèmes (lettre ouverte)
Quand vous êtes seule, désemparée, désorientée
Larguée en toute indignité, face à l’indifférence
Quand votre cœur se sert désabusé pour ne pas avouer.
L’amour lui-même est sourd d’indifférence
Peur, pudeur, arrogance ou simple ignorance !
Je me souviens encore, de l’enfant à l’adolescence,
De mes rêves innocents, devenus ceux d’une femme.
Le parfum d’une fleur, une robe de mariée et leurs sens.
Doucement sur ma joue, coule une larme, mes yeux pleurent.
Pourquoi soudain cette tristesse, au fond de mon cœur !
Le passé surgit incongru dans ma mémoire, à mon grand désespoir.
Une brise souffle dans mon cou, les souvenirs se bousculent dans le noir.
Peine que j’avais enfouie en moi, en secret pour ne point la revoir.
J’aurais tant aimé trouver les mots, pour te dire.
Mais la vie a doucement, effacé mon sourire.
L’orage dans mon cœur, a fait place à mes rires.
Mémoire du temps, du passé au présent
Frissonnante, parfois délirante instantanément,
Surgissant incongru, de nulle part, à fleur de peau.
Celle qui vous laisse un gout amer, doutant du bien ou du mal,
Comme une descente, impertinente et infernale
Sentiment quand tu nous tiens mettant parfois à rude épreuve nos sens
Valeur de haine ou d’amour, bonheur ou chagrin, conscience, inconscience
Dévoilant ainsi la personnalité de chacun d’entre nous, dépouillant notre orgueil
Si seulement tu pouvais garder en secret ce que tu ressens sans état d’âme
Alors je pourrais en toute indignité vivre ou subsister, pour n’être qu’une femme
Lorsque le jour s’achève, que la nuit prend sa place.
Le rêve m’enlève de ce monde fortuit, et m’enlace.
La cupidité n’est plus, seul l’amour règne de mes songes.
Nuit magique qui m’ensorcelle, loin de tous mensonges.
Ne serais-t-il pas plus logique, d'en déchiffrer dans l'authentique
Une souffrance !, Celle de l'ignorance, que le poète a vécue en verdict.
Il a le droit de rêver en vérité, dévoilant son âme, dans l'écriture.
Fabuleux et illusoires moments, que sa plume vous dicte.
Comme ceux auxquels il a cru, pauvre âme, romantique!
solfege34
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