Magazine Psycho
Si une personne nous fait du mal, nous agresse, nous blesse, ou encore nous humilie, notre la première réaction est toujours instinctive. Elle peut être faite de colère, de sentiment d'impuissance, d'injustice, et nous dévalorise. On ne choisit pas cette réaction car elle vient toute seule, spontanément. Si le responsable pouvait payer pour le mal qu'il a causé, il y aurait au moins un semblant de justice. Mais cela reste toujours inéquitable car, à nos yeux, le geste est irréparable. C'est pour cela que nous tentons de punir le coupable et que nous souhaitons qu'il lui arrive malheur. Il nous semble alors que la vengeance rétablirait quelque peu l'équilibre. La vengeance est quelque chose de très naturel car elle vient d'une sorte d'instinct de justice.Œil pour œil, dent pour dent c’est la loi du talion.Tu m'as fait mal, alors je veux que tu souffre de la même manière. Mais le danger de la vengeance, c'est la spirale de violence qu'elle engendre. Prenons quelques exemples : Une personne qui à tué un être cher, on le tue a son tour en faisant sa propre justice. La famille de celui-ci ferra de même et ainsi de suite. Peut-on accepter la justice des hommes ? Quant on a mal. Quand la douleur vous déchire et ronge le cœur. Quand chaque jour qui passe semble être une torture. Un enfant que l’on maltraite à l’école, qui est le souffre douleur des autres. Il endure un moment les brigades de ces camarades et un jour bang…. Il se révolte et décide d’en finir avec tout ça. Deux possibilités s’offrent à lui, le suicide ou la vengeance.Un collègue vous coupe l’herbe sous les pieds, en volant un de vos projets ou en disant du mal de vous à vos supérieurs.Une amie couche avec votre petit ami……..Le mal qu’on nous fait ne s’oublie pas et ne peut-être oublier. Alors que faire ? Se venger. On dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, mais est ce vrai. Prendre de son temps et de son énergie pour comploter contre X, cela peut-être éprouvant. Est ce que je déteste suffisamment quelqu’un au point de mijoter pendent des heures ma rancune. Me préparer avec soin pour frapper mon adversaire au dépourvu, quand il n'est plus sur ses gardes. Je ne crois pas, mais j’y pense. Si notre rancune est tenace, c'est aussi parce que nous jugeons que la blessure ou le tort subi aurait pu être évité.Si on est chrétien, il est dit : de tendre l’autre joue. A-t-on tous une grande bonté d’âme pour ce geste. Pour ma part je dirai tout dépends de la personne ou de l’acte qui a été commis. Pardonner, je pense pouvoir pardonner mais je ne peux pas oublier. Là encore tout dépend de l’acte commis. Mais ne pas oublier développe en nous un ressentiment qui peut entretenir une rancune pendant plusieurs années. En côtoyant la personne qui vous à offenser on se rappelle du mal qu’il nous a fait et notre agressivité vis-à-vis de lui.Mais sous couvert d'être plus acceptable cette attitude n'estqu'un autre type de vengeance : une vengeance passive, dont on parle peu. La plupart du temps, on croit que la vengeance est quelque chose d'actif, qu’il faut faire mal a l’autre. Pour ma part, je n’ai pas encore eu recours à de telles extrémités. Le mal que l’on m’a fait n’était pas si grand pour arriver à cela. Ceci dit, ne dit on pas que le "silence est le plus profond des mépris", donc si nous y arrivons, ignorons cette personne, même si elle est devant nous : elle devient invisible. Nous ne l’entendons pas, et ne la voyons pas. J’opte pour cette solution. Et vous ? Se venger d'une offense, c'est se mettre au niveau de son ennemi la lui pardonner, c'est se mettre au dessus de lui. "Alors que penser du pardon et comment pardonner ?