A Paris, Bertrand Delanoë «prend enfin son pied après un début de campagne chiant à mourir», résume un proche. A mesure que l’échéance du 9 mars approche, le maire PS sortant se démène pour garder «un temps d’avance» et obtenir des Parisiens, comme il le dit, un «vote de vérité». Soudain, le voilà qui conjure son auditoire de «surtout ne pas voter pour prolonger son mandat, mais de penser à 2008-2014». Façon de préparer une sortie anticipée? «J’aborde ce rendez-vous avec sérénité et gravité», déclare-t-il, gare de l’Est, à un public de sympathisants socialistes aussi sérieux que lui. Qu’il finit par chauffer en leur promettant «un espace vert autour de la statue de la place de la République». «Il est honnête et travailleur», frétille Marie-Thérèse, une mamie. «On sent qu’il croit à ce qu’il dit», ajoute Rose, une jeune socialiste. «En 2001, faire basculer Paris à gauche, c’était une révolution. Là, c’est une campagne de confirmation, forcément moins sexy», observe un trentenaire. La suite très Rose sur liberation.fr