Le candidat à la primaire socialiste est resté un peu plus d’une heure dans les locaux des enquêteurs à Paris.
François Hollande arrivant à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne le 20 juillet 2011 pour être entendu dans l’affaire Banon (AFP - Miguel Medina)
François Hollande a été entendu par la police judiciaire, dans l’après-midi du mercredi 20 juillet, dans l’affaire opposant Tristane Banon et Dominique Strauss-Kahn. A sa sortie, le candidat socialiste a dénoncé « une opération politique visant à mettre (son) nom dans la presse », en le liant à l’enquête sur les accusations de tentative de viol.
Arrivé à 15h dans les locaux des enquêteurs à Paris, François Hollande a été entendu un peu plus d’une heure.
Accueilli par une nuée de journalistes, François Hollande a jugé que l’enquête ne le « concern(ait) pas ». Il s’est félicité que sa demande formulée la veille d’être entendu « le plus rapidement possible » sur ce qu’il savait de ces accusations, ait été « heureusement entendue ».
François Hollande avait demandé mardi à être entendu « le plus rapidement possible » par les policiers français, qui tentent de vérifier la crédibilité des accusations de tentative de viol portées par l’écrivaine contre l’ancien directeur du FMI.
Le candidat socialiste fait partie de la dizaine de personnes qu’Anne Mansouret et sa fille ont désignées comme ayant été informées des accusations de Tristane Banon. Chacun ont été ou doivent être entendues par les enquêteurs en qualité de témoins.
Dominique Strauss-Kahn a quant à lui porté plainte contre Tristane Banon pour dénonciation calomnieuse et qualifie d’ »imaginaire » la scène d’agression, qui aurait eu lieu selon Mme Banon dans un appartement du centre de Paris, lors d’un entretien dans le cadre de la préparation d’un essai.