Obésité infantile : surveiller la vitamine D

Publié le 20 juillet 2011 par Obobs

L’idée d’inscrire le taux insuffisant de vitamine D au nombre  des indicateurs de nos maladies de civilisation : cancer, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, commence à peine d’entrer dans les mœurs… 


Or voilà qu’une étude menée à l’Université de Pittsburgh, poussant plus loin l’investigation, vient d’ajouter à cette palette la prédisposition à l’obésité chez les enfants et les ados, lui apportant comme une confirmation. Il faut prendre la chose au sérieux ! 

237 enfants et ados âgés de 8 à 18 ans, atteints ou non d’obésité, ont été soumis par cette équipe  à des tests visant à établir une possible correlation entre le taux de vitamine D et des paramètres ciblés, tels l’indice de masse corporelle (IMC), le taux de graisse et le taux de cholestérol HDL (ou « bon cholestérol »).

Il a ainsi pu être mis en évidence qu’une majorité d’enfants en surpoids présentaient une carence en  vitamine D, le manque de vitamine D étant clairement associé à un IMC et un taux de graisse corporelle élevés, de même qu’à un taux trop bas de cholestérol HDL.

Où trouve-t-on la vitamine D ?

En forte concentration dans les huîtres (dont la consommation toutefois n’est qu’ occasionnelle),  les poissons gras (surtout la fameuse huile de foie de morue de nos grands-parents, 250 µg/100g) : saumon rose (26 µg/100g), anchois, hareng, maquereau (2,6 µg/100g), truite (5 µg/100g), sardine, anguille (23 µg/100g), thon, rouget. 

Mais aussi dans les volailles, produits laitiers, œufs et champignons. Ou encore certaines huiles et margarines enrichies en vitamine D. 

Avis aux parents et aux nutritionnistes ! 

(Kumaravel Rajakumar, Javier de las Heras, Tai C. Chen, SoJung Lee, Michael F. Holick and Silva A. Arslanian: “Vitamin D Status, Adiposity, and Lipids in Black American and Caucasian Children”. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, doi:10.12.10/jc. 2010-2388)