C'est un plan comportant plus de 80 actions détaillées, déclinées en près de 230 mesures pour la période 2011-2015 assorti d'un investissement de 562 millions d'euros dédiés aux nouvelles mesures et à l'adaptation dans les domaines de la biodiversité, de la santé, ou de l'agriculture.
Parmi les grandes mesures,
- L'économie de l'eau avec un objectif de 20% à travers l'action des Agences de l'eau, la réduction des fuites et la récupération des eaux de pluie ou des eaux usées. Aujourd'hui, le déficit en eau, à l'horizon 2050, pourrait atteindre 2 milliards de m3 par an pour satisfaire l'ensemble des besoins nationaux dont les besoins en alimentation en eau potable.
- La surveillance des maladies émergentes qui pourraient être favorisées par le réchauffement du climat (pollens, insectes vecteurs ou microorganismes) avec la création d'un groupe de veille santé-climat créé au sein du Haut conseil de la santé publique (HSCP). Les maladies transmises par le moustique sont particulièrement ciblées (chikungunya, dengue et paludisme) ou encore les parasites .
- La politique d'aménagement du territoire devrait intégrer les conséquences possibles du réchauffement climatique sur les infrastructures, les littoraux, les nouveaux aléas climatiques et les végétaux.
Le plan fera l'objet d'un suivi annuel avec évaluation à mi-parcours fin 2013 puis finale fin 2015.
Source: Ministère de l'environnement- Dossier