Quelques notes historiques : Sur ce site où Elisa fonda cette ville en 145 après le déluge et donc 2164 avant la naissance du Christ, le nom d’Ébora lui a été donné. Certains historiens lui attribuent également les noms de Luso ou Lísias et que de ce nom vient le mot Lusitanie. On dit que le premier roi de cette ville aurait eu une fille hermaphrodite qu’il appela Elbora. À mort de son père Elbur, elle se mariat elle eu une fille à laquelle elle donnât le nom de Évora. Les premiers écrits datent de l’historien romain Plínio. Il l’appelait Ebora Ceralis dû à l’exceptionnelle fertilité de son sol, et ce avant même de la période romaine en Lusitanie. Point fortifié d’une importance certaine, elle fût capitale sous le règne d’Astolpas, beau-père de roi celte Viriato. Conquise au 2ème. Siècle av JC par Marcus Junius Brutus, fils de l’empereur Marc Antoine, c’est à ce moment qu’Evora devint Liberalitas Julia en hommage à Jupiter.
Bien plus tard, en 1165, Gérard Sans Peur, noble au service du premier roi du Portugal libre D. Afonso Henriques, reconquit Évora aux Maures.
Métropole ecclésiastique sous les règnes de Jean II [Le Prince Parfait] (1455-1495), Manuel 1èr. [L’Heureux] (1469-1525) et Jean III [Le Pieux] (1501-1557). Son prestige fut particulièrement notable au XVIème. Quand, élevée au rang d’archevêché, l’université d’Évora [affectée à l’Ordre de Jésus] fût créée par le cardinal Infant d’Henrique, archevêque de la ville. Pendant tout le moyen-âge, mais plus spécialement sous la dynastie de la MAISON d’AVIS, Évora fut une des villes les plus importantes du royaume. Au début du 16ème. siècle elle avait encore autant d’habitants que Porto.
Évora subit un très sérieux revers quand en 1759. Suite à l’expulsion du pays des Jésuites par le Marquis de Pombal, sa prestigieuse université fut fermée. Elle n’ouvrit de nouveau ses portes que pratiquement deux siècles plus tard. Cette ville magnifique a été à travers les âges le témoin des divers styles et courants esthétiques. Ayant accumulé au fil des siècles tant d’œuvres d’art que l’Unesco l’a classé en 1986, « Patrimoine Commun de l’Humanité ».
À ne rater sous aucun prétexte !