Angle Mort // De Dominic James. Avec Karine Vanasse, Sébastien Huberdeau et Peter Miller (XII).
Je découvrais Karine Vanasse la semaine dernière dans Switch, et avec grande envie de découvrir un peu plus ce qu'à fait l'actrice, je me suis attelé au visionnage d'Angle Mort, film québécois.
Le sujet paraissait classique mais la bande annonce m'a donné envie de voir ce à quoi ce film pouvait ressembler. Et pour tout vous dire, je suis déçu. Le film peine à installer son ambiance, se
laissant aller à l'introduction des personnages vs. l'introduction des faits du tueurs, qui va rencontrer le chemin de notre heureux (ou pas trop) couple. Et puis la fin, hyper prévisible où l'on
sent que le tueur n'est pas mort et qu'il est revenu finir son travail. Voilà qui donne Angle Mort, un thriller mollasson, déjà vu et décevant.
Les Québécois Éric et Stéphanie vont passer leurs vacances d'hiver dans un pays d'Amérique latine, dans une région renommée pour ses pistes de randonnée. En plus de devoir composer avec
l'omniprésence des militaires, la population de la Republica de Santiago est traumatisée par les crimes d'un tueur en série pyromane qui sévit sur les routes de la région...
Les navets, je connais, celui ci pourrait en faire un bon si seulement le couple n'avait pas une bonne histoire. Car oui, mis à part l'affaire du tueur et tout ce qui s'en suit avec lui (qui est
ridicule à un point assez peu distrayant, souvent dans la surenchère et le côté kitsch pas assumé du film qui veut trop se prendre au sérieux et qui fini comme The Cape s'essayant au
super-héroïsme). Supposée bon, le film aurait pu avoir une bonne ambiance (un peu en calquant le modèle Switch justement, sauf que là ce serait avec un couple, qui se fait poursuivre par un
tueur, et tout et tout, et à défaut d'être original, ça aurait pu le faire).
Ce que le film réussi à faire c'est à être l'ombre de lui même. S'inspirant presque de La Colline à des Yeux en version road-movie, le film tire en panne sèche dès le début. Peut être que si
l'histoire avait un brin d'intérêt avant la 45ème minute, j'aurais peut être dit : c'est pas grave, mais là, c'est juste toute une première moitié de mise en abîme qui tord l'histoire sans trop
la mâcher. On sait déjà qui fait quoi, pourquoi, comment, où, et surtout… ce qui va se passer par la suite. Aucun vrai rebondissement, la scène dans la ferme par exemple était ridicule et
inutile. J'aurais rêver d'un truc à la Hitcher par exemple, mais pensez vous ! Rien du tout, nada.
Note : 2.5/10. En bref, la dernière demi heure permet de garder un peu d'entrain au film, le reste n'est que déception.