Le président hondurien, Porfirio Lobo, a décidé d’augmenter son niveau de sécurité personnel après des menaces de mort.
Alors que Lobo est actuellement en plein conflit avec les hommes d’affaires de son pays concernant un nouvel impôt sur les sociétés qui devrait générer 79 millions de dollars par an et permettre d’améliorer la sécurité de ce petit pays d’amérique centrale, le président hondurien estime qu’il n’a pas le choix et en explique les raisons.
« Je suis désolé mais je dois prendre des mesures, spécialement contre ceux qui veulent ma peau parce que je serais celui qui leur posent tant de problèmes, alors il faut à tout prix que quelqu’un m’élimine. Et je peux vous dire que je connais parfaitement ceux qui veulent ma mort. » Lobo évite cependant d’en dire plus et ne donne pas de noms précis sur ceux qui lui veulent tant de mal. « Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’ils viennent d’en haut, ce ne sont pas les pauvres qui souhaitent ma perte. »
Concernant les mesures prises par Lobo, elles sont très simples : le gouvernement a réduit l’accès à son bureau à quelques fidèles et a renforcé sa protection rapprochée lors de ses trajets en voiture ainsi qu’à son domicile. Un mur autour de son bureau est aussi en cours de construction, remplaçant le grillage actuel. Lobo va ainsi pouvoir continuer à exercer son pouvoir autour d’un vrai bunker !
Lobo, qui est un conservateur, est devenu président du Honduras début 2010 après des élections présidentielles organisées à la suite du coup d’état de 2009 contre le socialiste Manuel Zelaya.