La Magie du HANJI (Papier traditionnel coréen)

Publié le 12 avril 2011 par Zimmer

Dans un petit village aux pieds des montagnes, habitaient 2 familles de bûcherons.Alors que la famille Kim avait du mal à subvenir à ses besoins, la famille Lee menait une vie confortable.

Un  jour, Monsieur Kim interrogea Monsieur Lee sur les raisons de cette différence et ce dernier, lui répondit : « Je te donnerai le secret de notre prospérité si tu promets de ne jamais le révéler ! ». Une fois la promesse donnée, Monsieur Lee demanda à son voisin d’aller acheter un rouleau de papier, un pinceau et de l’encre, et dessina un pigeon tenant dans son bec une pièce d’or. Lee dit ensuite : « devant ce dessin, dit ‘une pièce s’il te plaît’ ; n’en demandes pas plus ; cela te suffira à mener une vie décente, et gardes le dessin en lieu sûr ». Très heureux, le bûcheron Kim monta moins souvent travailler dans les bois, mais dépensa plus...Sa femme, intriguée, eut des soupçons et surveilla son mari, puis découvrit le secret. Le mari parti au marché, elle s’empara du dessin et dit : « Je veux des pièces, plein de pièces… ». C’est alors qu’à Séoul, un magistrat vit se former dans le ciel, depuis le Palais, un gigantesque arc-en-ciel qui aspirait l’argent du trésor royal, vers les montagnes.Suivant l’arc-en-ciel avec une troupe, le juge arriva aux maisons des Kim et des Lee. Interrogeant les 2 bûcherons, il décida d’arrêter Monsieur Lee, l’instigateur de cette histoire et l’amena devant le roi. La peine capitale fut prononcée sans tarder, et le roi demanda au pauvre bûcheron, son dernier souhait avant l’exécution. Souhaitant du papier, un pinceau et de l’encre, on lui fit porter ce qu’il demandait, et il dessina une chaîne de montagne à l’est, un chemin sans fin, ainsi qu’un cheval… Il proposa ensuite au roi de monter sur ce cheval, et ce dernier lui répondit bien évidemment que c’était impossible! Sur ce, le bûcheron Lee plongea dans le dessin et prit, à cheval, le chemin vers les montagnes de l'est. Dans la consternation générale, on prit le papier, on le froissa, mais il ne restait que du papier…