Magazine Politique
La crise de la GRECE et donc de l'EURO qui risque ainsi de voler en éclat ,crédibilisant d'ailleurs les propositions farfelues du FN (sortie d'office si ce dernier s'écroule) impose aux candidats socialistes d'aborder enfin la réalité à savoir l'économie. mais soyons réalistes et posons les vrais problèmes pour enfin essayer de comprendre. La crise de la GRECE se résume en trois ou quatre mots. 1/ ce pays dépense plus qu'il n'est capable de produire (est il le seul d'ailleurs?) 2/ ce pays a recruté un % inimaginable de fonctionnaires et assure des dépenses sociales qu'il finance à crédit, (est il encore le seul?) 3/ Ses créanciers sont majoritairement les ALLEMANDS et de nombreuses banques françaises, qui utilisent ainsi l'épargne de nombreux français persuadés (à tort sans doute) qu'ils se préparent un supplément de retraite confortable 4/ le risque de faillite de ce pays est il possible? certains par idéologie affirmeront devant les conséquences désastreuses que cela est inimaginable. (éclatement de la zone euro en particulier) mais ceux qui jusqu'ici ont prêté de l'argent ne veulent plus prêter le moindre centime. c'est cela le fond du problème, car ces créanciers savent que jamais la GRECE ne pourra rembourser le moindre centime sans une purge inacceptable par son peuple dans ses dépenses publiques. Ces créanciers savent par ailleurs que tout l'argent prêté ne sera jamais remboursé, raison pour la quelle ils ne veulent plus ajouter un seul centime à la dette de ce pays. Qui peut leur reprocher et surtout qui peut les obliger à financer des dépenses sociales d'un pays qui vit au dessus de ses moyens? La situation est donc catastrophique, car si le gouvernement de ce pays ne trouve pas rapidement de quoi rembourser ses intérêts de dette, il sera très vite dans l'impossibilité de faire de nouveaux crédits et donc de payer les salaires de ses fonctionnaires ainsi que ses dépenses sociales. ALORS si les particuliers ne veulent plus financer les dépenses de ce pays sur endetté, qui pourrait les remplacer, si ce n'est de l'argent public ? ce sont donc nos impôts par le truchement de la CEE qui devraient venir en aide à ce pays (mais surtout les prochains qui sont dans la même situation catastrophique) pour sauver l'édifice Européen et surtout sa monnaie. Mais comme chacun sait, le budget de l'EUROPE est ridiculement bas 1% seulement du PIB de l'ensemble de ses membres.les marges de manoeuvre sont donc par construction fort limitées. L'idée géniale des socialistes consisterait donc à lever de nouveaux impôts (mais combien de temps sera t il nécessaire à leur mise en place quand ce type de mesure nécessite un vote à l'unanimité)sans doute 10 ans de palabres inutiles. Hollande propose donc ce nouvel impôt, sachant par avance que ceci est illusoire. http://lexpansion.lexpress.fr/economie/crise-grecque-la-zone-euro-envisage-une-taxe-bancaire_258902.html?xtor=EPR-237 mais ce Brave HOLLANDE sait que ce risque existe aussi pour le pays et dans un souci de réalisme politique il demande par vance à corriger le programme démagogique concocté par le PS et surtout martine AUBRY Hollande sur le chemin de la rigueur: http://www.lemonde.fr/primaire-parti-socialiste/article/2011/07/18/m-hollande-pousse-mme-aubry-sur-le-chemin-de-la-rigueur_1549901_1471072.html#ens_id=1402952&xtor=RSS-3208 Enfin la candidate ségolène ROYAL qui a appris à compter depuis 2007, (époque à la quelle à la question combien font deux plus deux elle était capable de répondre entre 3 et 5 en fonction de l'auditoire)découvre enfin que 41% de l'électorat sont insuffisants pouyr gagner et qu'il faut en démocratie au moins 50% des voix pour gagner. Pour gagner disposer de 50% de l'électorat et non seulement les 41% de toute la gauche http://www.lemonde.fr/primaire-parti-socialiste/article/2011/07/18/segolene-royal-propose-un-rassemblement-jusqu-a-la-droite-gaulliste_1549856_1471072.html l'économie semble enfin rattraper nos candidats socialistes, deviendront ils plus crédibles pour autant?