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Jakob le menteur

Publié le 18 juillet 2011 par Olivier Walmacq

jacob

Style: Drame
Durée: 1h56min
Année: 1999
Réalisateur: Peter Kassovitz

Résumé: Pendant la seconde guerre mondiale, dans un ghetto de Varsovie, Jakob entend à la radio du commandant Nazi que l'armée nazie recule devant les soviétiques. Alors que la rumeur se répand très vite, Jakob va mentir aux autres en leur disant qu'il possède lui-même une radio et invente des fausses bonnes nouvelles pour maintenir le moral des autres...

la critique de Duncan:

Robin Williams n'est pas irréprochable dans sa filmographie, et à vrai dire, j'avais très peur à cause de l'année du film: 1999.
Et Dieu sait que c'est une mauvaise époque pour l'acteur. Mais là, je suis sur le cul. Ce film est certainement un des plus beaux que j'ai vu de l'acteur.
Peut-être un des plus éprouvants et difficiles, en particulier la dernière demie heure, quand les nazis découvrent la radio.

Pourtant, le film est parfois drôle, tout du moins au début, mais pas de fous rires non plus ,au pire des sourires.

Le film n'est pas très violent, mais très pesant dans son ambiance, triste et desespéré. On suit le quotidien de Jakob, qui erre dans le ghetto et trouve une petite fille seule, et dont les parents ont été déportés.

Et c'est à partir de là que le film est éprouvant et bouleversant. Les personnages sont véritablement attachants.
L'interpretation est véritablement magistrale, Robbin Williams en tête. Il trouve ici un rôle sur mesure: un homme au grand coeur, qui sacrifiera sa vie pour que ses compagnons gardent l'espoir et le goût de vivre.

Et là, on n'arrive à la dernière demie heure. Attention, SPOILERS ! Jakob se livre aux nazis, qui recherchent la fameuse radio, qui n'existe pas.
Torturé, il admet sa non-existence. Mené à un peloton d'exécution, Jakob doit admettre la vérité devant les centaines de Juifs du ghetto, sinon, il sera executé d'une balle dans la tête.

Il sera finalement massacré car il ne dira rien. Un des personnages les plus émouvant se fait tuer froidement, devant les pleurs d'enfants, et surtout, devant la fillette qu'il aura elevé comme sa propre fille.
Absolument cruel et bouleversant. Et ce n'est pas fini malheureusement.
Déporté, tout le ghetto se retrouve dans le train, jusqu'à ce que les soviétiques débarquent pour les sauver. C'est Jakob, de l'au-delà, qui le dit.
On se dit “chouette“, tout le monde survit, même la petite fille. Sauf que le film s'appelle Jakob le menteur.

Note: 19/20


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