Ca y est , cette fois c’est officiel : le football professionnel est bien mort dans la capitale alsacienne. Hier, en prononçant la mise en redressement judiciaire du Racing, la justice a mis terme au suspens douloureux qui planait au dessus de la Meinau depuis trop longtemps.
Une décision qui entérine également la libération de tous les joueurs du club de leur contrat.
Dès à présent , la porte est ouverte pour d’eventuels repreneurs , et Frédéric Sitterlé qui avait déjà tenté d’arracher des griffes de Jafar Hilali le mozart de la faillite le Racing avant d’abandonner , aurait déjà fait une offre de reprise.
La fédération de football a publié hier la liste des clubs engagés en National et en CFA ; le Racing apparait bien en CFA , conformément à la décision prise par la DNCG .
Mais si l’entité Racing existe toujours, si la Meinau est toujours là, si les supporters restent présents, le club alsacien n’a plus l’essentiel : une équipe.
Et si d’aventure le tribunal prononçait la liquidation judiciaire à l’issue de la période d’observation le 22 août prochain, signifiant une nouvelle rétrogradation en division d’honneur, il serait sans doute trop tard pour que le racing puisse engager une équipe cette année.
C’est donc une fois de plus dans l’urgence que tout va se jouer dans les prochaines semaines pour tenter de sauver ce qui peut l’être .
Quant à Jafar Hilali, sa gestion calamiteuse du club , où il a semblé prendre à peu près systématiquement les mauvaises décisions , pourrait le conduire devant la justice.
Tout est à reconstruire ; on a vu par le passé des clubs se relever lentement de pareilles mésaventures, d’autres devenir d’anonymes clubs amateurs. Il semble que de l’autre côté des Vosges on ne soit pas disposé à voir le Racing disparaître de la carte des clubs qui comptent. C’est l’heure de l’Union sacrée, non plus contre un homme, mais pour un club. Le plus dur est à venir…