POUR LES LIBRAIRES
MYRIAM THIBAULT
PREMIER ROMAN
Titre: Orgueil et Désir
Sortie provisoire: 21 septembre 2011
Prix provisoire: 15 euros
120 pages
Collection Littérature (blanche)
Le premier roman d’un jeune auteur prometteur, où hommes et femmes se cherchent et s’esquivent, entre désir et orgueil.
Un jeune chroniqueur télé, content de sa per- sonne, a un coup de foudre pour une femme élégante croisée dans la rue. Il la suit jusqu’à ce qu’elle le remarque. Après quoi il se sent idiot et fuit. Attirée par le regard de cet inconnu, c’est alors elle qui décide de le suivre. Ils finissent par se rencontrer réellement, chacun ayant décidé d’avouer son attirance, et passent la soirée ensemble. Pourtant,aucun des deux ne voudra faire un pas décisif vers l’autre, chacun restant sur son quant-à-soi, l’orgueil étant plus fort que le désir.
Au gré des rues parisiennes et des références culturelles, Myriam Thibault épingle l’incapacité à dévoiler ses envies et à avoir le courage de les vivre chez des êtres préférant passer à côté des choses essentielles plutôt que – la pire des infamies – risquer une déception.
MYRIAM THIBAULT a 17 ans. Elle vient de passer son baccalauréat à Tours. Elle joue du piano et de la flûte traversière (dans un big band) ; elle tient également un blog littéraire, Angel-A. Orgueil et Désir est son premier roman.
Extrait
Assis à la terrasse d’un café, je suis un homme quelconque. Ou, pour le moins, je passe pour un homme quelconque. Habillé d’un costume noir qui m’a coûté plus de mille cinq cents euros, d’une chemise à fleurs dont on reconnaît au premier coup d’œil les motifs d’un célèbre couturier britannique, et chaussé de derbys marron assorties, je ne suis pas un homme si quel- conque que ça finalement. Dans une campagne profonde de la Corrèze ou du Cantal, on me prendrait pour un acteur. Or je ne suis qu’un petit chroniqueur de télévision qui, soyons honnêtes, est très bien payé pour déblatérer trois ou quatre blagues qui ne font rire que mes amis snobs sur une chaîne nationale, le vendredi tard dans la nuit. Ceci dit, tant mieux pour moi. Les autres, ceux qui m’insultent et me traitent de bon à rien, à l’évidence des jaloux, n’avaient qu’à devenir snobs eux aussi.
(Lien vers le site des Editions Léo Scheer)