JESUS CRIE
JESUS CRIE
Arrêter de vivre
Ne plus respirer
Cet air qui nous enivre
D'être toujours le prisonnier
De ce monde pervers où l'on vit
Soumis comme tous les gentils…
Mais Jésus crie…
Et voilà, je croise un jour de mars
Un engin d'acier venu de mars,
Il me crucifie, me tord, me fracasse,
Cloue mes membres, me broie, me plie,
Me casse, me fracture, me brise la vie,
Il me vide la tête, virtualise jusqu'à mes amis
Mais Jésus crie…
Au fil des ans, devenu marginal
En livrant toute ma vie aux douleurs infernales,
Par un matin gris d'automne, de Montréal,
Un grand merveilleux beau regard noir vespéral
A percuté mon cœur et mon âme, viscéral,
Sans le guérir il a sublimé tout mon mal…
Mais Jésus crie…
Il me laisse vivre en souffrant à mourir, cet amour en amitié,
Pour tribut : d'abord il m'a ouvert le bras gauche, supplicié,
Puis voilà, à présent, pour finir de me crucifier,
Il met un clou dans ma main droite auparavant déjà écrasée
Il me laisse avec à l'intérieur le cœur lacéré de plaies
Pour que je ressente toutes ses souffrances éternelles à tout jamais…
Et Jésus sourit…
Car il sait lui, que ce magnifique regard de fée
Venu d'ailleurs, des cieux, totalement au-dedans m'a transformé,
Il sait, lui, que ce regard au fonds de mon âme est imprégné
Comme une empreinte, d'une cicatrice pour toutes mes autres années,
Il sait toute la douleur solitaire de mon cœur, jusqu'à la mort blessé,
Me laisse imaginer ce qu'il faut de peine pour aimer cette femme et la pleurer…
Je l'attends d'amour et d'amitié…
Pour elle je pleure d'amour pour l'éternité
Pour elle je crie et je veux chanter toute mon amitié,
Lui dire combien, je lui appartiens, je lui dois de respect,
Sans honte je me mets à ses pieds pour la supplier,
De rester pour la vie, mon amie, la femme de ma vie, ma fée
D'être pour la vie que je dois vivre encore la femme que je veux épouser…
Georges Adrien PARADIS le 08 février 2009 à 21h30